Le projet Eurociel visant à ouvrir une nouvelle ligne aérienne au départ de Nîmes vers le Maroc (Rabat, Marrakech et Fès) est tombé à l'eau. Même s'il n'y a pas eu de crash, selon des sources de Comanav Voyages -partenaire d'Eurociel pour la vente des billets au Maroc-, le décollage du Boeing 737-400 n'aura pas lieu le 4 avril comme annoncé il y a de cela deux mois. Le désengagement des autorités de Nîmes est derrière cet échec. Les tractations électorales municipales en France en sont la cause, avance-t-on. Pas très convaincant ! Une chose est sûre, même s'il y a report, et report il y a, le point de départ ne sera plus Nîmes mais vraisemblablement Montpellier où Euromer (dont Eurociel est la filiale aérienne) est basée. Et pourtant, le projet paraissait réunir toutes les conditions pour réussir. Avec des tarifs TTC aller-retour annoncés à partir de 150 euros entre Nîmes et le Maroc, Eurociel comptait faire une entrée remarquée auprès de la clientèle franco-marocaine qui bénéficie déjà d'une offre aérienne large. Entre les compagnies traditionnelles et quelques low-cost, Eurociel se positionne comme une middle-cost, conjuguant des tarifs attrayants à un service de qualité et de sécurité optimisée.