La Commission des finances, de la planification et du développement économique relevant de la Chambre des Conseillers, a adopté à l'unanimité, le 25 novembre à Rabat, le projet de loi n°32.20 modifiant et complétant la loi n°12.96 portant réforme du Crédit populaire du Maroc. Présentant ce projet de loi devant la commission, le ministre de l'Economie, des finances et de la réforme de l'administration, Mohamed Benchaâboun, a précisé que ce projet porte sur le renforcement des organes de gouvernance du Groupe Crédit populaire du Maroc et la promotion de ses fonds propres. Selon lui, il s'agit de restructurer le capital de la banque centrale populaire et libérer une partie du capital détenu par les banques populaires régionales, qui sont des banques coopératives déployées à l'échelle de toutes les régions du Maroc, dont le capital est détenu à hauteur de 51% par la banque centrale. Lire aussi|Les vraies raisons de l'introduction en bourse de Aradei Capital Dans le détail, ce projet propose la réduction de la part de participation des banques populaires régionales dans la centrale de 51% à 34%, soit 17% qui seront investis dans les fonds propres de ces banques, ainsi que la capacité des banques à financer l'économie et accorder des prêts repose en grande partie sur la disponibilité des fonds propres. Mohamed Benchaâboun a aussi précisé que ce projet de loi permet de renforcer l'assise financière de la Banque centrale populaire, tout en maintenant les banques régionales populaires en tant qu'actionnaires majeurs dans son capital Lire aussi| Engrais : OCP réagit à la décision du Département américain de Commerce