Le Canada compte attirer un nombre record de résidents permanents. Ce pays nord-américain, de plus en prisé par les catégories socio-professionnelles + (CSP+) marocaines, vise 1,2 million de nouveaux migrants d'ici 2023 pour répondre au besoin de main-d'œuvre de son économie. Le Canada ouvre grandement ses portes pour ses besoins en main-d'œuvre qualifiée. Le pays nord-américain a annoncé qu'il compte accueillir 1,2 million de nouveaux migrants d'ici 2023. Le ministre canadien de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, a indiqué lors d'une conférence de presse à Ottawa le 30 octobre 2020, que le pays veut attirer 401.000 migrants l'année prochaine, 411.000 en 2022 et 421.000 en 2023. Déjà, si l'objectif de 401 000 résidents permanents est atteint en 2021, cela constituerait un record historique. À titre de comparaison, l'objectif du Canada pour l'année en cours était d'accueillir environ 341 000 nouveaux résidents permanents, en conformité avec les niveaux d'immigration des dernières années. Il faut dire que le Canada a revu ses cibles à la hausse pour admettre un total de 1,2 million d'immigrants d'ici 2023. « L'immigration est vitale pour l'avenir du Canada », a affirmé Marco Mendicino, lors du dépôt du plan triennal en matière d'immigration. Il faut dire que le Canada est actuellement confronté au vieillissement de sa population, ce qui pousse les entreprises à chercher de la main-d'œuvre qualifiée. Les deux tiers de ces arrivées devraient concerner les besoins économiques du pays. Lire aussi|Caricatures du prophète Sidna Mohamed : Jacques Chirac avait bien déclaré que « la liberté d'expression doit s'exercer dans un esprit de responsabilité » La pandémie de coronavirus a illustré à quel point le pays a besoin d'immigrants, dit-il. Actuellement, dans le seul secteur de la santé, a-t-il rappelé, le quart des travailleurs sont issus de l'immigration. Par ailleurs, dans le cadre d'un autre programme, « Entrée express », le Canada accordera des points additionnels aux dossiers des candidats francophones afin de favoriser la croissance des communautés francophones des provinces (autres que le Québec). Il s'agit du processus de demande destiné aux immigrants qualifiés qui souhaitent s'établir de façon permanente au Canada et participer à l'économie du pays. Il ne concerne pas le Québec qui établit ses propres niveaux d'immigration. A noter qu'au Canada, on connait le Québec comme principale destination de l'immigration francophone et marocaine en particulier. Cette province pourrait accueillir l'année prochaine entre 44 500 et 47 500 immigrants. En 2021, la majorité des nouvelles admissions au Québec (62 %) devraient se faire par le biais des programmes d'immigration économique de la province. Les nouvelles cibles d'immigration du Québec représentent une légère augmentation par rapport aux cibles de 2020, alors que l'objectif du Québec était d'accueillir entre 43 000 et 44 500 immigrants. De plus en plus de CSP+ Marocains, ayant souvent un pied dans le monde professionnel, visent désormais le Canada pour concrétiser leurs envies d'ailleurs. Depuis la fin des années 2000, le nombre de migrants en provenance du Royaume ne cesse d'augmenter, se dirigeant très majoritairement vers le Québec, la province qui bénéficie des plus importantes prérogatives en matière de sélection migratoire. D'après l'Institut de la statistique du Québec, 12.880 Marocains ont immigré au Québec, entre 2012 et 2016, ce qui place le Maroc au sixième rang des nationalités les plus représentées. Outre le Québec, la nouvelle destination tant prisée les candidats marocains à l'immigration vers le Canada, est l'Ontario, cela depuis l'instauration en janvier 2015 de la formule « Entrée-express », qui aurait ouvert les vannes, promettant une réponse dans l'année. Pour les candidats, les travailleurs doivent être francophones et anglophones, avec le baccalauréat en poche, une expérience de travail d'au moins un an et des économies pour pouvoir s'installer. Actuellement, on estime la communauté marocaine au Canada entre 160 000 et 190000 personnes ayant quitté le Maroc pour une vie meilleure. Lire aussi|Emmanuel Macron : son interview à Al Jazeera [Vidéo]