Tebboun ment et insulte l'Espagne    Face à la décrépitude du Polisario, les gangs font régner la terreur dans les camps de Tindouf    Benkirane, Azzami et Bouanou en lice pour le poste de secrétaire général du PJD    Céréales. La FIAC et Takamoul misent sur l'agrégation digitale    Amethis entre au capital de la holding fondée par l'ex-ministre Mamoune Bouhdoud    Charbon. Le trader suisse Flame décroche un nouveau gros contrat avec l'ONEE    Balearia lance sa nouvelle ligne Tarifa–Tanger-Ville début mai    Nadia Fettah Alaoui fait la promotion du potentiel économique du Maroc auprès de l'Hudson Institute    Explosion dans un port en Iran : le bilan grimpe à au moins 28 morts    Coupe de la CAF : la RS Berkane pour confirmer à Constantine    An opponent of Morocco's sovereignty over the Sahara invited to the PJD congress    France : Islamophobic motive suspected in mosque worshipper's murder    Stadium vandalism in Casablanca : A reflection of broader social issues    SIEL 2025 : Le CCME rend hommage à Lalla Khiti Amina Benhachem Alaoui, première journaliste marocaine à la Radiotélévision belge    MAGAZINE : Jamal Boushaba, quatre années d'un aller simple    Pour le ministre nigérien des AE, Le Maroc est un "partenaire essentiel" pour les pays du Sahel    Aziz Akhannouch représente S.M. le Roi aux funérailles du Pape François    Installation des membres du Comité scientifique de la Chaire des études marocaines à l'Université d'Al-Qods    L'Algérie face au miroir de la vérité : mensonges internes et désillusions internationales    CAF / Officiel: Confirmation du nouveau titre de M. Fouzi Lekjaâ    46e Championnat d'Afrique de judo : A la veille de la clôture, le Maroc 2e au tableau des médailles    Une délégation française prospecte les opportunités d'investissement à Dakhla-Oued Eddahab    Hudson Institute. Le Maroc, un partenaire "de confiance, incontournable" des Etats-Unis    Agriculture : le Nigeria déploie un nouveau mécanisme pour stabiliser les prix des produits alimentaires    Températures prévues pour le dimanche 27 avril 2025    Huile d'olive. 12 producteurs primés au SIAM 2025    "Nous avons repensé l'organisation pour améliorer l'accès et valoriser les pôles clés" , Kamal Hidane.    Au moins 400.000 personnes ont assisté aux funérailles du pape    Le temps qu'il fera ce dimanche 27 avril 2025    Fouzi Lekjaa nommé premier vice-président de la CAF    Espagne : le FC Barcelone s'adjuge sa 32è Copa Del Rey    Istanbul anatolienne...quand la ville dévoile son âme    Belgrade : la photographe Dolores Leila Vukanovic rend hommage à la beauté du Maroc    SIEL 2025 : Le Prix National de la Lecture décerné à 10 lauréats    Un opposant à la marocanité du Sahara convié au congrès du PJD    Diaspo #386 : Ayman Ramdani, le sport et la culture pour l'autonomisation des jeunes    Gard : Piste islamophobe dans le meurtre d'un fidèle dans une mosquée    Congrès du Parti de la Justice et du Développement : d'une tribune politique à une plateforme portant atteinte aux constantes nationales    Le congrès du Parti de la Justice et du Développement provoque la colère des Marocains en raison des positions de ses invités    Pâturage nomade et dommages à Agadir : Le PPS interpelle l'Intérieur    Grand Prix Moulay El Hassan : Les anges gardiens du meeting    COMEDIABLANCA : quand l'humour marocain s'affirme comme une force culturelle majeure    500 Médecins Généralistes en Réunion de formation médicale continue à Tanger    La météo pour ce samedi 26 avril    Résultats de la 9ème édition du Grand Prix National de la Presse Agricole et Rurale    SIEL 2025 : Des illustrateurs marocains valorisent le patrimoine de Rabat    La Chine dément toute négociation commerciale avec Washington : pas de consultations ni d'accord en vue    CAN futsal : Le Maroc bat le Cameroun et file en demi-finale    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les grandes villes face aux catastrophes naturelles
Publié dans Challenge le 13 - 10 - 2007

Si certaines tragédies sont inévitables, certains facteurs peuvent atténuer les bilans humains et matériels.
Le bilan des morts accidentelles dans les grandes villes de la planète ne cesse de s'alourdir. Et ce n'est pas un mythe urbain ! La vie dans les grandes agglomérations est réellement devenue de plus en plus dangereuse et les causes ne sont pas uniquement liées aux criminels ou aux chauffards. Ainsi, un rapport récent de l'agence UN-Habitat des Nations-Unies souligne que le nombre de catastrophes naturelles qui touchent les grandes villes a été multiplié par 4 depuis 1975.
Mais les facteurs explicatifs de cette tendance sont loin d'être tous évidents. Avec l'accroissement de la population mondiale, les personnes s'entassent dans des mégapoles tentaculaires où les risques sont de plus en plus dramatiquement concentrés. Par exemple, les conséquences d'une catastrophe naturelle peuvent être exceptionnellement funestes sur de vastes zones de concentration de populations où les réseaux de canalisations sont détruits et où les épidémies se propagent. Dans les régions frappées par des cataclysmes naturels, aucun planificateur ne peut contrôler les taudis et les zones d'insalubrité qui apparaissent très rapidement. Certaines régions sont plus sensibles que d'autres, à l'image des zones géographiques où il existe de fortes dénivellations qui favorisent les torrents et les glissements de terrain. De nombreuses villes sont construites au bord de rivières ou d'océans où les effets du changement climatique sont très sensibles. Face aux désastres qui touchent de manière disproportionnée les populations urbaines les plus pauvres, il n'y a aucune raison de sombrer dans le fatalisme. Une planification et une régulation intelligentes peuvent réellement faire la différence, notamment en termes de bilan humain. C'est l'avis d'Anna Tibaijuka, la directrice générale de UN-Habitat. Un exemple pour illustrer cet optimisme? Il suffit de comparer le Japon et la Turquie ! En 1995, le séisme de Kobe avait tué 6.400 japonais, alors qu'un séisme de même magnitude avait causé la mort de 17.000 personnes en Turquie… Principaux responsables : une bureaucratie locale corrompue et des constructions non conformes aux normes de sécurité. Dans le cas du tsunami de 2004 qui avait touché la région de l'Océan Indien et où au moins 230.000 personnes avaient trouvé la mort, la tragédie était inévitable certes, mais le bilan aurait pu être beaucoup moins lourd. En effet, même dans le cas où une catastrophe se produit à une échelle titanesque, il y a plusieurs facteurs que les humains peuvent contrôler et qui peuvent énormément contribuer à alléger les bilans humains et matériels. Entre autres facteurs essentiels, une population éduquée, un système d'alerte rapide et performant et des constructions tenant compte des catastrophes potentielles…
Spécialiste des catastrophes à la Banque mondiale, Saroj Jha souligne que dans certaines régions, les événements tragiques ont servi de catalyseur à toute une série d'actions et d'efforts nationaux destinés à retenir les principaux enseignements et à construire des infrastructures et des bâtiments plus solides. Très souvent, ces actions vont au-delà des régions sinistrées et bénéficient à l'ensemble du territoire. C'est le cas notamment pour la Turquie, le Vietnam, l'Indonésie ou encore le Sri Lanka. En Inde, par exemple, après le séisme de Gujarat qui a tué 20.000 personnes, le gouvernement indien a formé une petite armée d'ingénieurs, d'architectes et de constructeurs à l'amélioration de la qualité des constructions.
La Banque Mondiale a commencé récemment à étudier plus sérieusement la possibilité de prévenir certains désastres, au lieu de se contenter d'une assistance post-catastrophe. Etant donné le fait que les tremblements de terre et les tsunamis ne peuvent être empêchés, la banque est en train de faire plus pour aider les pays pauvres à mieux se préparer à affronter le pire…
Au-delà des considérations humanitaires, il y a bien-entendu des raisons économiques à l'engagement de la Banque. Il faut dire que de nombreuses villes vulnérables sont d'importants contributeurs au PIB de leur pays. Une catastrophe touchant une de ces villes mettrait toute l'économie du pays concerné à genoux ! C'est le cas de villes comme Dhaka (60% du PIB national), Mexico City (40%), Téhéran (40%), Séoul (50%) ou encore Le Caire (50%).


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.