Tout comme le film Contagion qui aborde une pandémie à laquelle le monde fait face, une vidéo du fondateur de Microsoft est devenue aujourd'hui populaire. Son intervention date de mars 2015. Lors d'un TED Talk, Bill Gates partage une de ses obsessions : l'irruption d'une pandémie à laquelle l'humanité ne serait pas préparée. « Quand j'étais petit, la catastrophe dont nous avions le plus peur était un conflit nucléaire », lance le fondateur de Microsoft, cité par nouvelobs.com. « Mais si quelque chose tue plus de 10 millions de personnes dans les prochaines décennies, ce sera plus probablement un virus hautement contagieux qu'une guerre. […] Nous avons investi beaucoup dans la dissuasion nucléaire, et très peu dans un système pour endiguer les épidémies. Nous ne sommes pas prêts », prévient le milliardaire. En 2015, l'Ebola faisait rage mais la pandémie a été arrêtée. « La prochaine fois, nous pourrions avoir moins de chance », avertit Bill Gates. « Imaginez un autre virus, avec lequel les gens infectés se sentiraient suffisamment en forme pour prendre l'avion ou aller au supermarché. […] D'autres variables rendraient les choses mille fois pires : par exemple, un virus capable de se propager dans l'air comme la grippe espagnole de 1918 », prévient Bill Gates lors de ce TED Talk intitulé « La prochaine épidémie ? Nous ne sommes pas prêts ». Tout comme l'intervention du fondateur de Microsoft, un livre fait également beaucoup parler de lui dernièrement. Dans « Le nouveau rapport de la CIA : comment sera le monde en 2025 ? » les experts décrivent un scénario très proche de la crise du Covid-19, imaginant « l'apparition d'une nouvelle maladie respiratoire humaine virulente, extrêmement contagieuse », note nouvelobs.com. Le rapport prédit que les états tenteront de contrôler et limiter les mouvements de leurs populations, avec difficulté et sans garantie de succès. Là encore, la présence de malades asymptomatiques serait un facteur aggravant : « en dépit de restrictions limitant les déplacements internationaux, des voyageurs présentant peu ou pas de symptômes pourraient transporter le virus sur les autres continents », précisent les experts de la CIA. Ces derniers tirent la sonnette d'alarme : « Si le facteur pathogène s'avérait particulièrement virulent, un bilan humain mondial se comptant en centaines de millions de morts serait même à envisager ».