L'Economiste s'intéresse dans son édition du 13 décembre 2019 à l'affaire Bab Darna. L'affaire Bab Darna Immobilier n'en est qu'à ses débuts : pas de procès encore. Une source du journal note que pour l'heure, une centaine de plaignants se sont manifestés au tribunal pénal de première instance de Casablanca. Elle ajoute que plus de 400 millions de DH sont en jeu. Mais les chiffres sont contradictoires, précise le quotidien. Les plaignants accusent Bab Darna d'escroquerie, d'abus de confiance et d'émission de chèques sans provision. Ils se divisent en deux catégories : des clients ayant réservé un bien immobilier ou des propriétaires ayant contracté avec le promoteur. L'Economiste poursuit en précisant que l'affaire Bab Darna porte sur plusieurs projets immobiliers basés à Bouskoura, Dar Bouazza, Tamaris, Ben Slimane, Mohammedia, Berrechid… Les réservations des logements ont été effectuées dans le cadre de la vente sur plan. Des Marocains résidents à l'étranger font partie des plaignants, précise le quotidien. Pour l'instant, le président-directeur général de la société, ainsi que le directeur commercial, la directrice financière et administrative, un responsable commercial, un comptable et un notaire casablancais sont en détention préventive. Le directeur général de Bab Darna fait de son côté l'objet d'un avis de recherche. Le quotidien a recensé une vingtaine de projets, majoritairement dans la région Casablanca-Settat. Plus de 300 clients et 88,2 millions de DH d'avance. Ces chiffres concernent exclusivement les données comptabilisées par le journal. Ce dernier note que le nombre des clients et les montants versés sont fort probablement plus élevés. L'enquête judiciaire en cours va devoir les déterminer.