Finalement, un accord a été trouvé entre l'ANAM, la CNOPS et les représentants des médecins pour mettre fin au conflit qui les opposait sur le taux de remboursement de l'accouchement par césarienne lors de la réunion organisée au ministère de la Santé, ce mardi 23 avril. La CNOPS, qui avait décidé, le 16 avril dernier, de limiter la prise en charge des accouchements par césarienne aux seuls cas médicalement justifiés. Les césariennes de « convenance » seront, quant à elles, remboursées sur la base d'un accouchement par voie basse. Cette mesure a fait réagir la communauté des gynécologues qui ont décidé de ne plus accepter les prises en charge de la CNOPS à compter du 1er mai prochain. Un accouchement sans contre-indication médicale sera remboursé qu'à hauteur de 3.000 dirhams, contre 8.000 dirhams auparavant, pour une intervention facturée entre 10.000 et 13.000 dirhams en plus de ça la patiente devrait avancer la totalité des honoraires. Lire aussi: CNOPS : une justification médicale exigée pour le remboursement des césariennes Le taux des césariennes au sein des souscripteurs de la CNOPS est estimé à 67% dans le secteur privé, ce dernier concentrant 90% des accouchements. Les taux de césariennes recommandés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) se situent à 15%, quand ceux pratiqués au sein de l'OCDE frôlent les 28%. On est donc bien loin des taux pratiqués par les gynécologues du privé au Maroc. La réunion organisée par le ministre de la Santé Anas Doukkali a permis de résoudre ce problème et le compter comme affaire close.