La famille Bouachrine a suggéré un arrangement à l'amiable avec les présumées victimes qui ont rejeté cette offre. La famille de Taoufik Bouachrine, directeur de publication du quotidien arabophone Akhbar Al-Yaoum, a cherché à régler cette affaire par des négociations à l'amiable entre Taoufik Bouachrine et les plaignantes, tout au long de la nuit précédente avant le début de son procès, a appris « Barlamane » d'une source sûre. L'une des victimes présumées de Taoufik Bouachrine a révélé dans une déclaration à « Barlamane » que Rachid Bouachrine, le frère de l'accusé, lui a rendu visite et lui a suggéré un arrangement amical, chose qu'elle a rejetée. La présumée victime Asmaa Hallaoui et son mari ont également rejeté l'offre de Rachid Bouachrine qui est allé à Sidi Moumen pour rencontrer la mère d'Asmaa. Cette dernière l'a expulsé de sa maison, ont indiqué nos sources. Khouloud Jabri, une des premières présumées victimes à avoir déposé plainte contre Bouachrine, jugé pour des chefs d'accusations de « crimes d'attentat à la pudeur avec violence et viol et tentative de viol, de traite d'êtres humains, par l'exploitation d'une situation de vulnérabilité ou de besoin et le recours à l'abus d'autorité, de fonction ou de pouvoir à des fins d'exploitation sexuelle« , a également rejeté l'offre de Rachid Bouachrine, et lui a assuré que la seule solution pour cette affaire est la procédure judiciaire.