L'appel lancé il y a six jours par le pseudo Croissant rouge sahraoui (CRS) à la suite des fortes pluies qui se sont abattues sur les Camps de Tindouf, ce Guantanamo version algérienne, a été à peine entendu. Le CRS, (toute ressemblance avec les CRS français ne serait que pure coïncidence), « prie les pays donateurs, les Organisations Internationales, les ONGs, les Comités de soutien, les sociétés civiles solidaires, et tous les amis du peuple sahraoui en général à avancer une aide urgente de tentes, de produits alimentaires de médicaments… pour secourir ces réfugiés démunis qui dépendent totalement de l'aide internationale », avait souligné un communiqué. Le CRS aurait préféré demander l''envoi d'argent, plus pratique à mettre dans la poche, mais il a évité de le faire pour ne pas trop éveiller les soupçons en raison de la mauvaise réputation dont jouissent les dirigeants du Polisario spécialisés en matière de détournement de fonds. Prêchant dans le désert, le CRS a tout de même réussi à recevoir une réponse de la part de « ses amis » et ses mentors, l'Algérie, dont on ne sait d'ailleurs pas encore le genre d'aide avancée, et l'Union Africaine (UA) à travers sa Commission. Montant de l'aide débloqué, 200 000 (deux cents mille) dollars, a fait savoir la présidente de la Commission, Dr Nkosthana Dlamini-Zuma. Reste à espérer que cette modique somme ne fasse pas, une fois encore, l'objet d'un virement à des comptes situés à l'étranger en faveur de ceux-là mêmes qui font appel à l'aide et ceux qui les dirigent.