La Chambre des députés a refusé de renoncer à ses privilèges pour résoudre la crise de la faillite des retraités des deux parlements. Le bureau de la chambre a en effet rejeté une formule financière pour contourner un déficit de 10 milliards de centimes de la Caisse nationale de retraites et d'assurances (CNRA). Habib El Malki et les autres membres de son bureau ont fermement rejeté une proposition qui les privait des avantages qui lui sont octroyés. Les parlementaires bénéficient de la gratuité de l'essence, des trains, des avions et des hôtels. L'abandon de ces charges permettra d'alléger le fardeau qui incombe la caisse, selon des sources bien informées. Les charges des parlementaires, sans pour autant compter leurs salaires, coûtent environ 4 milliards de centimes par an. Une somme qui demeure suffisante pour surmonter la crise étouffante de la caisse de retraites, rapporte le journal Al Akhbar dans son édition de ce jeudi. Pour rappel, la CNRA avait annoncer, mercredi 4 octobre 2017, son déficit budgétaire. Dans une lettre envoyée au bureau de la Chambre des représentants, la caisse a annoncé la suspension du versement des pensions de retraite des anciens députés parlementaires depuis le 1er octobre 2017.