Le général major Djamel Kehal Medjoub, ex-chef de la sécurité présidentielle en Algérie, a été empêché ce dimanche matin de quitter le territoire national, rapporte le journal El Khabar sur son site internet. Interrogée, une source proche de l'ancien militaire confirme : « Je l'ai eu au téléphone, il est actuellement à l'hôpital de Ain Naadja. Il a eu un malaise à l'aéroport ». Selon El Khabar, le général Medjoub a été entendu la semaine dernière par la justice pour des faits qui seraient probablement liés à l'incident de Zeralda. Il avait été limogé fin juillet dernier en même temps que le général Ahmed Moulay, chef de la garde républicaine. Ces limogeages ont été suivis d'une série d'autres décisions qui ont touché plusieurs hauts responsables de l'armée et du DRS, dont le général Toufik, mis à la retraite, rappelle le site électronique TSA. Cet incident vient ainsi s'ajouter à celui de l'arrestation, début octobre, du général à la retraite Hocine Benhadid, placé, depuis, sous mandat de dépôt par le tribunal militaire pour «divulgation du secret militaire» suite aux attaques virulentes qu'il avait dirigées contre le chef d'état-major Ahmed Gaïd Salah. Hocine Benhadid avait, dans une interview accordée à l'émission «Entretien» que diffuse la webradio Radio M, dressé un constat sévère de la situation politique et économique du pays, affirmant, entre autres, que le limogeage du général Toufik n'est pas réellement le fait du président Bouteflika, mais de son frère Saïd.