Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, n'a pas l'intention de rester passif en cas de retrait des Etats-Unis de l'accord de Paris sur le climat: ‘‘Je suis un transatlantique, cela ne veut rien dire, même si pour moi cela veut tour dire. Mais je refuse qu'on se comporte comme les valets des Américains. Si, dans les prochaines heures, le président Trump déclare qu'il retire les Etats-Unis de l'accord de Paris sur le climat, alors c'est le devoir de l'Europe de dire : ce n'est pas correct". À noter que, pour Greenpeace, un retrait américain devra conduire les nations à renforcer leurs efforts contre le réchauffement climatique. L'ONG salue la prise de conscience mondiale autour de cet enjeu : La militante de Greenpeace, Faiza Oulahsen a indiqué à ce propos"Un retrait des Etats-Unis serait un coup dur pour les citoyens, les organisations et les entreprises qui sont profondément préoccupés par les changements climatiques. Cela dit, ce ne serait pas la fin du monde, car on assiste actuellement à une transition vers des énergies plus propres, renouvelables. Et cette transition en cours est réelle. C'est une chose que Trump peut certes considérablement ralentir, mais qu'il ne pourra pas arrêter". À noter que, face aux atermoiements américains, la Chine et le Canada, deux des plus gros pollueurs de la planète, ont réaffirmé leur soutien à l'accord de Paris.