Le nombre d'immigrés clandestins algériens ayant réussi à accéder à Sebta l'année dernière s'élève à 514, selon un rapport présenté mercredi par l'ONG espagnole « Asociación Pro-Derechos Humanos de Andalucía » (APDHA). Dans son rapport intitulé « Droits humains à la frontière sud 2017 », l'ONG fait état d'un total de 2.578 migrants ayant accédé de manière irrégulière au préside occupé, l'année dernière, dont 1771 l'ont fait à travers la clôture qui sépare Sebta du Maroc, 325 à travers le poste-frontière d'El Tarajal et 482 par mer. Parmi ces 2.578, 2.412 (1.898 subsahariens et 514 algériens) ont été hébergés au Centre d'accueil provisoire pour immigrés, le CETI. Dans son rapport, L'APDHA critique les autorités espagnoles pour avoir, selon elle, cessé de secourir les migrants à bord de pateras qui naviguent sur les eaux nationales espagnoles, préférant laisser cette corvée aux services de sécurité marocains qui doivent les intercepter et leur porter secours. « On (les autorités espagnoles) les laisse souvent à la dérive tout en avisant la gendarmerie marocaine pour qu'ils les emmènent alors qu'ils (ces immigrés) se trouvent toujours dans les eaux espagnoles », souligne le rapport.