Les allégations selon lesquelles un détenu décédé à la prison locale de Khouribga ait été transféré à l'hôpital avec des menottes à la main, ont été qualifiées de »fausses informations » et démenties par la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR). Dans un communiqué publié jeudi et cité par la MAP, la DGAPR précise »qu'au contraire, le détenu décédé a été transféré par ambulance à l'hôpital public dans « des conditions qui préservent sa dignité humaine et n'a pas été menotté par les fonctionnaires de l'établissement pénitentiaire ». Réagissant à ce qui a été écrit dans les réseaux sociaux et certains sites électroniques à ce sujet, la Délégation a également dénoncé l'allégation « mensongère » que le détenu « souffrait de marginalisation » avant son décès et aurait « vomis du sang sans que personne n'intervienne ». Le communiqué souligne que l'individu en question, ne montrait aucun symptôme de la sorte, ajoutant qu'un codétenu partageant la même cellule, ayant constaté son malaise, a alerté les gardes. Ensuite, le médecin et l'infirmier de permanence sont arrivés et l'ont évacué à la clinique de la prison. À noter également que, le détenu n'avait déclaré aucune maladie chronique lors de son placement en détention à la prison de Khouribga le 03 mars 2017, et ne présentait aucun signe de maladie. En outre, lors d'une consultation le 27 mars 2017, le médecin de l'établissement lui a prescrit un médicament qu'il prenait régulièrement.