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Immigration illégale: les relations avec le Maroc sont « fluides » et basées sur la « confiance totale, le respect et la collaboration » (ministre espagnol de l'Intérieur)
Les éloges à la coopération marocaine en matière de lutte contre l'immigration clandestine, en particulier aux postes frontière de Sebta et Melillia, se poursuivent en Espagne, où les hauts responsables sont montés au créneau pour démentir certains analystes et une partie de la presse qui accusent le Maroc de « relâcher » la garde et de « regarder ailleurs » ces dernières semaines afin d'exercer la pression sur l'Union Européenne (UE). Après, le secrétaire d'Etat espagnol à la sécurité, José Antonio Nieto, le président du Gouvernement Mariano Rajoy, le président de la ville autonome de Sebta, c'est au tour du ministre espagnol de l'intérieur de louer la coopération avec le Maroc en matière de lutte contre l'immigration irrégulière. Juan Ignacio Zoido a ainsi mis mis en relief, ce mardi à Madrid, les efforts déployés par les forces de sécurité marocaines pour freiner les nombreuses tentatives d'entrée massive de subsahariens à Sebta et Melillia. Zoidi qui s'exprimait lors d'une brève conférence de presse à la suite d'une réunion avec le Commissaire européen à la sécurité, Julian King, a rappelé que le 1er janvier dernier, le Maroc avait avorté l'entrée massive de 1000 immigrants subsahariens, et aujourd'hui même environ 300 d'entre eux. « Les relations avec le Maroc sont « fluides » et sont basées sur la « confiance totale, le respect et la collaboration », a affirmé le responsable espagnol précisant que les autorités marocaines n'ont pas pu éviter les deux entrées massives des subsahariens (500 vendredi dernier et 350 lundi). » Cependant, a-t-il ajouté, elles ont réussi à freiner 300 subsahariens qui voulaient accéder à Sebta en ayant recours « à la même violence et force » qu'hier. Et d'ajouter que les renseignements des forces de sécurité marocaines ont bien fonctionné, ce qui leur permis d'agir à temps. « Nous continuerons à travailler pour améliorer la sécurité et la coordination avec le Maroc », a conclu le ministre espagnol cité par l'agence EFE.
