Zakaria Moumni, 34 ans, ancien boxeur, au niveau intellectuel médiocre qui n'a d'égal que sa petite cervelle, s'est subitement découvert un ‘'talent'' d'écrivain, lui qui entend sortir le 1er octobre un livre racontant ses mémoires! Le livre s'intitulerait ainsi « L'homme qui voulait parler au roi ». L'on ne sait pas de quelles mémoires un homme à l'aurore de sa vie va parler. Et quel intérêt trouverait un lecteur lambda à lire les mémoires d'un ancien champion éphémère de kick boxing, une discipline qui n'est même pas reconnue aux jeux olympiques Mais on sait par contre, et c'est de notoriété publique, qu'après avoir terminé sa carrière de boxeur, Zakaria Moumni a tenté, avec la complicité agissante de sa femme, de soutirer au Maroc la somme de 5 millions d'euros pour financer un club de kick boxing à Paris. Après l'échec de l'opération, sa femme le plaque et demande le divorce. Faute de diplôme et de formation nécessaires pour l'obtention d'un emploi assez rémunérateur, le prince Moulay Hicham, le cousin du roi Mohammed VI, lui trouve un petit boulot: videur dans un restaurant parisien. Juste pour survivre, loin de la vie de nabab de laquelle il rêvait avec les 5 millions d'euros. Balloté entre plusieurs milieux hostiles au Maroc qui l'ont exploité à outrance dans leurs campagnes anti marocaines, il finit par tomber dans les bras de Catheine Graciet, une journaliste française en manque permanent d'affection et toujours en quête d'affaires sensationnelles pour attaquer le Maroc. Le deal est vite trouvé: quasi analphabète pour écrire une ligne, Zakaria trouverait ainsi son nègre et elle… son étalon. Initialement, le livre devait porter la signature du nouveau couple. Mais avec l'affaire du chantage au roi Mohammed VI qui a éclaté entre-temps et dans laquelle Catherine Graciet et Eric Laurent sont impliqués, la signature d'une Graciet poursuivie par la justice n'arrangerait pas les affaires des promoteurs du livre. Question de marketing politique! Après une courte brouille, somme toute normale, dans les relations entre Etats, l'axe Paris-Rabat a retrouvé sa vitalité. Et il faudrait bien plus qu'un homme qui voulait parler au roi pour le perturber.