Le Maroc a exprimé son appui à l'examen prioritaire du propylène glycol (SIN 1520) par le comité mixte FAO/OMS d'experts des additifs alimentaires (JECFA), mettant en avant son emploi généralisé dans l'industrie mondiale des boissons non alcoolisées, selon des documents obtenus par Barlamane.com. Cette prise de position, affirmée dans le cadre de la 55e session du Comité du Codex sur les additifs alimentaires (CCFA), illustre la volonté du royaume de veiller à une évaluation rigoureuse des substances entrant dans la composition des produits de grande consommation. Lors de cette réunion, qui a rassemblé plusieurs délégations nationales et instances régionales, diverses propositions ont été formulées concernant la liste des substances à soumettre à l'examen du JECFA. Outre le Maroc, le Kenya, la Malaisie, la Fédération de Russie, l'Union africaine et la Communauté d'Afrique de l'Est ont pris position sur plusieurs additifs, parmi lesquels figurent l'extrait de fruit du moine, l'extrait de fleur de pois papillon, la néohespéridine dihydrochalcone et divers esters et colorants alimentaires. Le Maroc a souligné l'importance d'un examen approfondi du propylène glycol, compte tenu de son utilisation répandue comme agent humectant, solvant et stabilisant dans la formulation des boissons non alcoolisées. Son emploi massif au sein de l'industrie agroalimentaire justifie, selon Rabat, une évaluation actualisée de son innocuité et de son profil toxicologique par les instances scientifiques internationales.