Depuis la victoire de Donald Trump la semaine dernière, les incidents racistes et islamophobes se multiplient aux Etats-Unis. Une situation qui inquiète fortement les associations. Depuis mardi 8 novembre, les témoignages sur de tels faits se multiplient dans tout le pays grâce aux réseaux sociaux: Slogan nazi tagués sur une devanture de Philadelphie, chants xénophobes entonnés dans un lycée de New York, lettres de menaces distribuées dans le Massachusetts, injures envahissant les campus universitaires. In New York, a swastika and "MAKE AMERICA WHITE AGAIN" were spray painted on a baseball dugout. https://t.co/mlCumjsugU pic.twitter.com/gLrO0SsZfv — Gabe Ortíz (@TUSK81) November 10, 2016 Une journaliste du nom de Mehreen Kasana, a écrit sur Twitter: » Je porte un foulard. Aujourd'hui quelqu'un m'a dépassée sur le quai en me disant : »Ton heure a sonné, ma petite ». I have a scarf on. Passed by someone on the platform today and he says, "Your time's up, girlie." — Mehreen Kasana (@mehreenkasana) November 9, 2016 l'organisation Southern Poverty Law Center (SPLC), qui a commencé un recensement des récents débordements racistes a quant à elle constaté que la minorité hispanique- cible d'attaques par Donald Trump durant toute sa campagne- semble particulièrement exposée. Pour rappel: De mardi à vendredi, le SPLC a recensé plus de 200 actes motivés par la haine d'un groupe humain, les victimes étant des Noirs, des femmes, des membres de la communauté LGBT. Voici par exemple le témoignage d'un enseignant de l'Etat de Washington : « Dans la cafétéria mercredi à déjeuner, des gens ont scandé ‘Construisez le mur'. Dans ma classe des élèves ont crié ‘Si vous n'êtes pas nés ici, faites vos valises' ». « Ce n'est pas comparable à l'époque (de la ségrégation et) du mouvement des droits civiques. Personne n'incendie d'église », a commenté au New York Times Richard Cohen, président du Southern Poverty Law Center. « Mais sans aucun doute, il y a un essor ». La police fédérale américaine FBI a de son côté rendu public lundi un rapport faisant état d'une hausse de 67 % des actes antimusulmans en 2015.
In New York, a swastika and "MAKE AMERICA WHITE AGAIN" were spray painted on a baseball dugout. https://t.co/mlCumjsugU pic.twitter.com/gLrO0SsZfv — Gabe Ortíz (@TUSK81) November 10, 2016