La fondatrice d'Act for America (Groupe de défense anti-musulman et pro-Trump), Brigitte Gabriel, a vu il y a quelques jours son post Facebook sur le présumé terroriste du Nouveau-Mexique, Siraj Ibn Wahhaj, supprimé par l'administration du réseau social. Le réseau bleu a suspendu la page personnelle de Gabriel pour avoir porté atteinte à un présumé terroriste qui a été arrêté par la police. Facebook ayant considéré son commentaire haineux. Une suspension que Gabriel n'a pas manqué de mentionner sur son compte Twitter, cette fois-ci, et où l'on peut lire que son post fut supprimé car considéré comme «discours haineux» par Facebook. .@facebook took this EXACT post down under the claim of "Hate Speech" Shameful that they hate the truth so much they will resort to censorship. https://t.co/pzyt9Wh682 — Brigitte Gabriel (@ACTBrigitte) 15 août 2018 Cela dit, il s'est avéré que le même message n'a pas dérangé Twitter qui l'a gardé sans le trouver inapproprié pour sa page, contrairement à Facebook. «C'est le sourire d'un terroriste musulman malade et dépravé qui est de retour dans la rue (sous caution) après avoir formé des enfants à abattre des écoles. Le juge qui a permis que cela se produise doit être retiré de son post dès que possible. S'il fait du mal à quelqu'un alors qu'il est en liberté sous caution, il aura le sang sur ses mains», avait-elle posté. This is the smile of a sick and depraved Muslim terrorist who is back on the streets (on bail) after training children to shoot up schools. The judge who allowed this to happen should be removed from their post ASAP. If he harms anyone while on bail, the blood is on their hands. pic.twitter.com/MJqDdIGRmj — Brigitte Gabriel (@ACTBrigitte) 14 août 2018 Act for America a été à plusieurs reprises pris pour cible par le groupe anti-conservateur Southern Poverty Law Center (SPLC) pour sa politique anti-musulmane. Act for America se définit comme une «organisation de base de sécurité nationale» qui compte plus de 750.000 membres et 12.000 militants qui aident à «éduquer, sensibiliser et mobiliser les citoyens et les élus en vue d'une influence sur les résultats législatifs dans le but de protéger l'Amérique». Alors que le groupe de Gabriel dit se concentrer sur le terrorisme islamiste radical, le SPLC le considère comme un groupe «anti-musulman» et ce, «même si un musulman pratiquant a pris la parole lors de la conférence d'ACT de 2016», lit-on dans la presse américaine. En dehors de toutes ces considérations et pour donner sa place à la politique du «politiquement correct», Facebook a tranché sur le post de Brigitte Gabriel jugeant que critiquer un terroriste «accusé», était considéré comme un «discours haineux».