Les discussions, selon des médias israéliens, avancent sur un éventuel déploiement de forces arabes le long de la frontière entre l'Egypte et Gaza, connue sous le nom de corridor de Philadelphie, dans le cadre des arrangements post-conflit pour la bande de Gaza. Selon ces sources, une proposition facilitée par les Emirats arabes unis aurait été soumise à l'Egypte, fondée sur des négociations avec plusieurs pays arabes, notamment le Maroc, la Mauritanie et Djibouti. Le contingent arabe envisagé pourrait être positionné au poste de passage de Netzarim, un point établi par les forces israéliennes durant la guerre en cours à Gaza. Ce déploiement a pour objectif de créer une zone tampon entre le nord et le sud de Gaza, en prévision d'une éventuelle réduction des opérations militaires israéliennes. Des responsables israéliens travailleraient actuellement sur des plans de contingence en vue d'un possible retrait de la zone de Netzarim, a-t-on affirmé. Les autorités égyptiennes mitigées Les autorités égyptiennes auraient toutefois exprimé leur préférence pour l'envoi d'observateurs chargés de surveiller les activités des forces de sécurité palestiniennes dans la région, plutôt qu'une intervention directe. Cette position reflète le délicat équilibre recherché par Le Caire, soucieux de préserver la stabilité régionale tout en évitant un entrisme excessif dans les affaires internes de Gaza. Le corridor de Philadelphie constitue un point clé des négociations en cours sur un cessez-le-feu et la libération des otages. Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, insiste sur le maintien du contrôle israélien dans cette zone stratégique, justifiant cette position par la nécessité de prévenir tout trafic d'armes vers Gaza.