Les faucons de la décennie noire n'ont pas lâché la Renaissance Barkane. M'henna Djebbar, lié à la Direction générale de la documentation et de la sécurité extérieure (DGDSE) et général-major sanguinaire, Abdelkader «Nacer El Djinn» Haddad, qui a étendu ces dernières années son empire sur la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) algérienne, Djamel Kehal Medjdoub, ancien pilier de la sécurité et la protection présidentielle (DSPP) ainsi que Nour-Eddine «Mahfoud Polisario» Mekri ont traqué la délégation de la RSB depuis son atterrissage dans la capitale Alger. Barlamane.com a creusé. «Ou vous réquisitionnez ces putains de maillots, ou tout le monde ira en prison pour corruption» : l'avertissement n'était pas vain, il faut le dire. Le 19 avril, au soir, un commando armé a été envoyé à l'aéroport international d'Alger- Houari-Boumédiène (ALG-DAAG). Objectif : confisquer des maillots affichant la carte du Maroc incluant le Sahara et scruter les mouvements de la délégation marocaine. La Fédération algérienne de football (FAF) est en état d'alerte maximale. Le président Walid Sadi est soumis à des pressions sadiques. «Il s'agit de la souveraineté nationale algérienne (sic!), de décisions souveraines, toute erreur aura des conséquences» : à l'autre bout du fil, le renseignement militaire donne ses mots d'ordre (et prépare des banderoles pro-Polisario au cas où la rencontre est maintenue). Le Département du renseignement et de la sécurité (DRS) est mort, mais ses méthodes sont toujours vivantes. Bienvenue au sein de la sinistre Coordination des services de sécurité (CSS), rattachée depuis 2016 à la présidence de la République et non au ministère de la défense, laquelle gère la sécurité intérieure et extérieure de l'Algérie. Rembobinons : un match de football est prévu le 21 avril entre l'équipe algérienne USM Alger et l'équipe marocaine RS Berkane annulé au dernier moment. En cause : un maillot exhibant la carte intégrale du Maroc. La demi-finale aller de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF) est devenue, à cause de quelques généraux algériens radicaux, un événement politique. La douane algérienne a confisqué les maillots de l'équipe RS Berkane avant que la police coupe le réseau internet et gère la situation très crispée. Derrière cette tragicomédie, plusieurs protagonistes : M'henna Djebbar, lié à la Direction générale de la documentation et de la sécurité extérieure (DGDSE) et général-major sanguinaire, Abdelkader «Nacer El Djinn» Haddad, qui a étendu ces dernières années son empire sur la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) algérienne, Djamel Kehal Medjdoub, ancien pilier de la sécurité et la protection présidentielle (DSPP) ainsi que Nour-Eddine «Mahfoud Polisario» Mekri ont traqué la délégation de la RSB, non seulement depuis son atterrissage dans la capitale Alger, mais son décollage du Maroc. La CAF, sollicitée par la Fédération algérienne de football, avait souligné que le RS Berkane arborait son maillot floqué de la même carte depuis le début du tournoi, en septembre 2023. Quelques heures avant le match, elle a excommunié un recours en appel de la Fédération, selon un communiqué obtenu par Barlamane.com qui précise que toutes les autres requêtes ou demandes sont rejetées. Walid Sadi agit ensuite d'après les ordres qu'il reçoit : des «maillots de haute qualité», dépourvus de la carte du Maroc, mis à la disposition de l'équipe marocaine. Celle-ci refuse d'entrer sur le terrain avec d'autres maillots que ceux saisis à Alger. Le 24 avril, la CAF déclaré que la RSB remporte son match par forfait (3-0) contre l'USM Alger. En Algérie, les superstructures sécuritaires montent des dossiers sur les personnalités importantes du régime, qu'elles soient politiques, civiles ou militaires et lancent une guerre sans merci contre les cartes originales du Maroc à l'échelle nationale et internationale. «Que la RSB s'estime heureuse d'avoir quitté le territoire algérien saine et sauve» : Voici le niveau des instruments principaux de l'Etat algérien consacrés à la lutte contre le terrorisme. Les méthodes trop souvent expéditives qu'il employait souvent (disparitions forcées, torture, meurtres), démontrent que l'Algérie est fidèle à son passé farouche.