L'Algérie vient d'essuyer un double échec, un énième et la série continue. En effet, les manoeuvres de la diplomatie algérienne visant à torpiller la nomination de la marocaine Mme Amina Salmane au poste de représentante de l'Union du Maghreb Arabe (UMA) auprès de l'Union Africaine se sont soldées par un échec cuisant. Dans un premier temps, Alger s'est employé vainement à dénigrer M. Beccouche dans ses prérogatives statutaires en tant que Secrétaire Général de l'UMA, à travers une campagne politique tendancieuse auprès du Président de la Commission de l'UMA et de ses Etats membres afin de bloquer cette nomination. N'ayant reçu aucun soutien politique à sa démarche, l'Algérie s'est, par la suite, attaquée frontalement au Président de la commission de l'UA Moussa Faki dans un communiqué, qualifiant de désinvolte, d'irréfléchie voire d'irresponsable, sa décision de recevoir les lettres de créances désignant officiellement Mme Amina Salmane en tant que représentante de l'UMA auprès de l'Union Africaine. La nomination de Mme Amina Salmane en tant que représentante de l'UMA auprès de l'Union Africaine relève dune décision limpide prise dans le plein respect des règles et procédures administratives de ladite Union, et des prérogatives du Secrétaire Général de cette Instance régionale, indiquent des diplomates de l'Union Maghrébine. En outre, l'audience accordée à Mme Salmane par M. Moussa Faki, Président de la Commission de l'UA et l'acceptation de recevoir ses lettres de créances en sa qualité de représentante de l'UMA s'est faite dans les règles de l'art et consacre la légalité du statut de Mme Salmane et de sa désignation à ce poste, précisent-on. Dans sa démarche obstructionniste, l'Algérie a raté l'intégralité de ses arguments et s'est couverte de ridicule dans son double réquisitoire contre le SG de l'UMA et contre le Président de la Commission Moussa Faki. En effet, la démarche algérienne est juridiquement infondée et cache mal ses motivations politiques, s'insurgent les mêmes sources qui qualifient ladite démarche de hâtive, intempestive et pleine de non-sens et de contradictions qui trahissent le désarroi de l'Algérie et le caractère éminemment politique de ses gesticulations insensées, visant à paralyser le secrétariat de l'UMA.