Le Groupe de soutien de l'intégrité territoriale du Maroc a salué, mardi à Genève, l'engagement du Royaume, depuis de nombreuses années, dans une interaction constructive, volontaire et profonde avec le système des droits de l'Homme des Nations Unies. Le Groupe, qui compte 36 Etats, a mis l'accent dans une déclaration présentée lors de la 52ème session du Conseil des Droits de l'Homme, sur l'interaction constructive du Maroc avec le système onusien des droits de l'Homme et en particulier avec le bureau du Haut-commissaire aux Droits de l'Homme (HCDH), pour la promotion et le respect des droits de l'Homme sur l'ensemble de son territoire. Dans ce sens, le Groupe a rappelé que dans ses résolutions sur le différend du Sahara, le Conseil de Sécurité se félicite du rôle joué par les Commissions nationales et régionales des droits de l'Homme à Dakhla et Laâyoune et de l'interaction entre le Maroc et les mécanismes relevant des procédures spéciales du Conseil des droits de l'Homme de l'Organisation des Nations Unies. Par ailleurs, le groupe, qui soutient la souveraineté pleine et entière du Maroc sur ses provinces sahariennes, a souligné que "l'interaction des Etats membres avec le Conseil et le Haut-Commissaire doit conserver son caractère bilatéral et être préservée de toute instrumentalisation, qui engendre des débats politiques contreproductifs au sein du Conseil des droits de l'Homme". De plus, le groupe s'est félicité de l'ouverture, par de nombreux pays, de Consulats généraux dans les villes de Dakhla et Laayoune, qui constituent un levier de renforcement de la coopération économique et des investissements, au profit des populations locales, du développement régional, et aussi continental. La question du Sahara est un différend politique traité par le Conseil de sécurité qui reconnait la prééminence de l'initiative d'autonomie présentée par le Maroc comme crédible et sérieuse pour une solution politique définitive au différend régional sur le Sahara, a rappelé la même source. Ainsi, le groupe a fait part de son soutien aux efforts de l'envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies, Staffan De Mistura, pour la relance du processus politique exclusivement onusien sur la base du format consacré lors des deux tables rondes de Genève, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité, notamment la dernière résolution 2602 du 29 octobre 2021, visant à parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et qui repose sur le compromis à ce différend régional. Et de conclure que la résolution de ce différend régional contribuera à concrétiser les aspirations légitimes des peuples africains et arabes en matière d'intégration et de développement, objectif que le Maroc continue de viser et pour lequel il déploie des efforts sincères et continus.