Dans un geste qui confirme que l'Algérie, voisine orientale, est la principale partie au conflit artificiel sur le Sahara marocain, la délégation algérienne participant aux travaux de la Conférence arabe sur la transformation numérique pour le développement des institutions de sécurité sociale, organisé à Tunis les 28 et 29 juin courant, a décidé de se retirer et de boycotter ladite conférence en raison de son adoption de la carte du Maroc complète avec son Sahara. Selon les médias tunisiens, le retrait de la délégation algérienne du symposium est dû à ce qu'elle considérait comme une insulte à l'Algérie en dessinant les frontières du Sahara marocain et en n'incluant pas la Palestine et le Liban dans la carte publiée lors du symposium. Mohamed Al Karaki, président de l'Association arabe de sécurité sociale organisant ce symposium, a affirmée dans une déclaration à la station radiophonique tunisienne « Jawhara FM » que l'organisation respecte tous les pays arabes, se distancie des conflits politiques et travaille à unir les Arabes et non à discriminer les peuples et, principalement ceux des pays du Maghreb. Ce qui ressort de tels agissements, c'est la continuité de la politique hostile du régime militaire envers le Maroc ; un régime qui ne cesse de déployer tous ses efforts pour entraîner la région du Sahel et du Sahara dans le bourbier de l'insécurité et de l'instabilité, en soutenant et en embrassant les séparatistes armés, et ouvrant la voie à l'axe du mal Iran-Hezbollah dans la région.