Si côté marocain, la presse célébrait une équipe endurante et combattante, la presse algérienne a tenté une «instrumentalisation du conflit israélo-palestinien» pour donner à cet événement une ampleur politisée. La presse algérienne nage dans la dés infirmation, dimanche 12 novembre, au lendemain du match qui a opposé l'équipe de Bougherra victorieuse aux tirs au but de l'équipe du Maroc (2-2, 5 tirs au but à 3), en quarts de finale de la Coupe arabe des nations (Qatar). Exploitant politiquement cet événement sportif, la presse algérienne a massivement diffusé une photo du président palestinien Mahmoud Abbas entouré de drapeaux algériens. Sauf que le cliché date de 2019 quand l'Algérie a été confronté au Sénégal en finale de la Coupe d'Afrique des nations (CAN). Ce n'est pas la première fois que les supports inféodés au régime tente de détourner un événement sportif. Début septembre, l'équipe algérienne est arrivée à Marrakech à la veille de son match contre le Burkina Faso, pour les éliminatoires de la zone Afrique du Mondial 2022. La délégation algérienne a «été reçue par des responsables la Fédération marocaine de football à l'aéroport de Marrakech» dans de bonnes conditions, contrairement aux rumeurs ébruitées. Le match a opposé l'Algérie et le Burkina Faso dans le cadre de la deuxième journée du Groupe 1 des éliminatoires du Mondial 2022, se jouera au Maroc en raison de la non-conformité du stade burkinabé aux normes de la Fédération internationale de football (FIFA).