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Législatives en Algérie : la campagne terminée, un climat d'intimidation s'installe
Publié dans Barlamane le 09 - 06 - 2021

La campagne électorale pour les législatives du 12 juin en Algérie a pris fin mardi, un scrutin dont le principal enjeu sera la participation puisqu'il est rejeté par une partie de l'opposition et le mouvement contestataire du Hirak.
Quelque 24 millions d'électeurs seront appelés à élire samedi les 407 nouveaux députés de l'Assemblée populaire nationale (APN, chambre basse du Parlement) pour un mandat de cinq ans.
Ils doivent choisir parmi près de 1 500 listes -dont plus de la moitié s'affichent comme «indépendantes» -, soit plus de 13 000 candidats.
C'est la première fois qu'un nombre aussi élevé de candidats indépendants se présentent face à des prétendants endossés par des partis politiques, largement discrédités et jugés responsables de la grave crise politique.
Ces nouveaux venus, à l'affiliation floue, pourraient s'imposer comme une nouvelle force, avec l'aval du pouvoir, en quête de légitimité dans un pays en crise, sur fond de tensions socio-économiques.
Les vainqueurs des dernières législatives (2017) — le Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND), partenaires au sein d'une Alliance présidentielle ayant soutenu l'ex-président déchu Abdelaziz Bouteflika — sont aujourd'hui déconsidérés.
Jusqu'au bout, les partis pro-gouvernementaux et les médias officiels ont appelé «à participer en force à ce scrutin crucial pour la stabilité du pays».
La campagne électorale, démarrée le 20 mai, a «mobilisé dans l'espace virtuel» mais «était plutôt timide dans l'espace public», résumait mardi le quotidien El Watan.
Elle s'est déroulée sans accroc majeur mais sans passion, et n'a pas drainé les foules, dans un climat de répression accrue à l'encontre de toute voix dissidente.
Au moins 214 prisonniers d'opinion sont actuellement derrière les barreaux, selon le le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).
En finir avec le Hirak
Durant les trois dernières semaines, les candidats ont souvent fait face à des salles de meeting quasiment vides.
Seules une polémique sur des propos sexistes visant des candidates et les attaques verbales d'un président de parti islamiste contre la Kabylie (nord-est), région berbérophone, ont réveillé les réseaux sociaux.
Les autorités redoutent une nouvelle désaffection des électeurs dans les provinces kabyles, traditionnellement frondeuses et où la participation a été quasi nulle lors des précédentes consultations électorales en 2019 et 2020.
Une réédition de ce scénario n'est pas à écarter, d'autant que le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et le Front des forces socialistes (FFS), les deux partis les mieux implantés en Kabylie, ne participeront pas à ce scrutin.
Dans un entretien au quotidien Horizons, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Ammar Belhimer a appelé à réprimer pénalement «de la manière la plus sévère toute obstruction et toute action visant à empêcher les citoyens d'exercer un acte aussi fondamental qui est l'acte électoral».
En revanche, les partis islamistes légalistes ont décidé de prendre part au scrutin afin de «contribuer à la rupture et au changement souhaités».
Abderrazak Makri, le président du Mouvement de la Société pour la Paix (MSP), proche des Frères musulmans, s'est dit «prêt à gouverner» en cas de victoire.
Malgré deux échecs cinglants –la présidentielle de 2019 et le référendum constitutionnel de 2020, marqués par une abstention record–, le régime, appuyé par l'armée, est déterminé à appliquer sa «feuille de route» électorale, sans tenir compte des revendications du Hirak (Etat de droit, transition démocratique, justice indépendante, etc.).
Et à en finir une bonne fois pour toutes avec le mouvement de protestation populaire inédit né en févier 2019 et qui réclame un changement radical du «système» politique en place depuis l'indépendance en 1962.
Le pouvoir affirme avoir répondu aux principales revendications des contestataires «dans des délais record» et qualifie les militants du Hirak de «magma contre-révolutionnaire» à la solde de «parties étrangères» hostiles à l'Algérie.


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