L'indolent égoïsme du couple rentier Filali ne gémit pas à tort : il devient, chaque jour, plus malaisé de vivre de ses possessions illicites. et quand il voit ses revenus fléchir ; il invente de nouvelles manières pour gagner de l'argent illégal. Aux yeux du grand nombre, aux yeux de tous ceux qui jugent d'après les faits, la chose est claire. La richesse illégale tend, de nouveau, à se ramasser aux mains du couple Filali, qui tient dans sa dépendance des victimes qui réclament réparation. Si quelque chose tient du parasite, c'est encore le petit commerce de ce couple qui, ne faisant que d'affaires douteuses, ne saurait vivre qu'en prélevant sur ses clients des bénéfices élevés et qu'en fuyant le fisc. «Les règles de publicité, de communication et de déclaration n'ont jamais été respectées par les entreprises éphémères du couple Filali, qui contournaient les administrations fiscales nationales et les mesures de la transparence», a-t-on indiqué. Le couple réfugié à Hong-Kong s'adonne encore à ces répugnantes façons de duper ou d'écorcher ses clients, à un ignoble marchandage fondé sur l'exploitation de leurs victimes, tendance à surfaire les prix, à mettre à profit l'inexpérience des crédules ; la fuite fiscale implique pour les deux individus la dissimulation et la tromperie. Dans ce contexte, fraude fiscale et fraude sociale se complètent chez le duo arnaqueur. En plus du détournement illégal des règles fiscales afin de ne pas ses impôts, il échappe au versement des prélèvements sociaux. Dans cet épisode, nous révélons comment le couple Filali exploite les schémas fiscaux en utilisant les paradis fiscaux et les dispositifs de concurrence déloyale de certains pays, avec ce que cela occasionne de perte de recettes fiscales pour les Etats. Son business souterrain revêt une forme très basique : la non-déclaration d'activités. Pourquoi choisir Hong-Kong ? Parce que ce territoire situé au sud-est de la Chine offre à ces conquérants véreux de la richesse de plus nombreuses et de plus lucratives occasions que le passé pour continuer leur manège. Dans ce pays, de hardies chevauchées à tenter, moins de grands coups à risquer, moins de charges à soumettre et plus de butin à rapporter. Ces conquistadores de l'or préfèrent se réfugier dans les rentes et les placements à revenus fixes. Après tant de banqueroutes publiques et privées, au Maroc comme ailleurs, l'argent semble aussi difficile à conserver qu'à amasser par le couple Filali. Il veut édifier une fortune rapide ; à travers des casse-cous et la volonté d'escalader l'échelle abrupte de la richesse.