Le 3 mars, le traitement de l'amendement des groupes d'opposition et d'une partie de la majorité relatif au projet de loi d'organisation de la Chambre des représentants, qui vise à modifier le quotient électoral afin de l'adopter sur la base des inscrits et non sur celle des suffrages exprimés validés, comme c'est le cas actuellement, a été à la défaveur du PJD. La proposition soumise par tous les groupes d'opposition et d'autres de la majorité, à l'exception du PJD (Parti justice et développement, islamiste), a été validée par 29 voix contre 12, celle du parti d'El-Otmani, qui s'est retrouvé isolé face au consensus partisan. Les amendements apportés par les groupes parlementaires aux projets de loi d'organisation liés aux élections ont exprimé les revendications collectives de ces groupes d'adopter le quotient électoral sur la base des inscrits, malgré l'opposition exprimée par le Parti de la justice et du développement. Les amendements soumis par les partis d'opposition prévoyaient que «les sièges sont répartis sur les listes au moyen d'un dénominateur électoral extrait en divisant le nombre d'électeurs inscrits dans la circonscription concernée par le nombre de sièges qui lui sont consacrés». Les groupes parlementaires ont justifié leur amendement par la nécessité d'accroître la représentation des électeurs et l'aura des circonscriptions locales, soulignant la nécessité d'ouvrir la voie à toutes les forces politiques pour participer à la prise de décision politique par le biais de l'institution législative.