L'intervention légitime du Maroc pour mettre fin aux provocations répétées du "polisario" et de ses milices, qui avaient entravé la circulation au passage de Guergarate entre le Maroc et la Mauritanie, a suscité un vaste élan de solidarité arabe et un soutien absolu aux mesures adoptées par le Royaume en vue de défendre sa souveraineté et son intégrité territoriale. Dès l'annonce de l'opération marocaine dans la région et la mise en place par les Forces Armées Royales (FAR) d'un cordon de sécurité en vue de sécuriser le flux des biens et des personnes, les réactions de soutien au Maroc fusent et se succèdent, condamnant au passage l'insistance du "Polisario" à entraver la circulation dans la région, au mépris de la légitimité internationale et sans aucun respect pour les appels des Nations Unies et des pays concernés par ce conflit, qui ont souligné la nécessité de restaurer le flux normal des mouvements dans cette zone tampon. Ainsi, l'Etat des Emirats Arabes Unis (EAU) a exprimé sa solidarité et son soutien au Maroc dans la protection de ses territoires. "Les Émirats Arabes Unis ont réitéré leur solidarité et leur soutien au Royaume du Maroc frère et appuyé la décision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI de mettre fin à l'incursion illégale (du polisario) dans la zone tampon de Guergarate, qui relie le Maroc et la Mauritanie, dans le but de sécuriser les flux naturels de marchandises et de personnes entre les deux pays voisins", indique un communiqué du ministère émirati des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Le ministère a condamné les provocations et pratiques désespérées et inacceptables qui ont eu lieu depuis le 21 octobre dernier, en violation flagrante des accords conclus, estimant que ces provocations constituent une menace réelle pour la sécurité et la stabilité dans la région. De son côté, le Royaume d'Arabie Saoudite a exprimé son soutien aux mesures prises par le Royaume du Maroc pour rétablir la liberté de circulation civile et commerciale dans la zone tampon de Guergarate, au Sahara marocain. Dans un communiqué, le ministère saoudien des Affaires étrangères a exprimé sa "condamnation de toute pratique qui menace le trafic dans ce passage vital entre le Royaume du Maroc et la République islamique de Mauritanie". La Jordanie a exprimé, également, son soutien total au "Royaume frère du Maroc dans toutes les démarches qu'il entreprend pour protéger ses intérêts nationaux, son intégrité territoriale et sa sécurité". Le ministère jordanien des Affaires étrangères et des Expatriés a souligné, dans un communiqué, que "le Royaume de Jordanie affirme son soutien aux mesures ordonnées par Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour rétablir la sécurité et la sûreté dans la zone tampon de Guergarate, à la frontière entre le Maroc et la Mauritanie, et pour assurer la sécurité des citoyens et la fluidité de la circulation et du trafic commercial." Le communiqué a condamné "l'incursion illégale à El Guergarate, qui viole les accords signés et pousse vers une menace pour la sécurité et la stabilité". Le ministère a réitéré la position claire et ferme de la Jordanie en faveur de l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc et de sa souveraineté sur l'ensemble de ses territoires, exprimant son soutien aux efforts visant à parvenir à une solution politique à la question du Sahara marocain, conformément aux décisions de légitimité internationale et à l'initiative d'autonomie lancée par le Maroc. Même son de cloche au Royaume du Bahreïn, qui a exprimé son appui et sa solidarité avec le Maroc dans la défense de sa souveraineté et ses droits et la sécurité de ses terres et citoyens au niveau du passage d'El Guergarate, dans le cadre de la souveraineté du Maroc et l'intégrité de son territoire conformément à la légalité internationale. Dans un communiqué, le ministère bahreïni des Affaires étrangères a exprimé sa forte condamnation des actes hostiles entrepris par les milices du "polisario" et ses provocations dangereuses au passage d'El Guergarate dans le Sahara marocain. Le communiqué souligne que ces actes hostiles représentent une menace à la libre circulation civile et commerciale et une violation des accords militaires. Ils constituent également une tentative de semer l'insécurité et l'instabilité dans la région. Et de conclure que ces agissements ont contraint le Maroc à lancer une opération pour rétablir la circulation dans ce passage vital en vertu de ses responsabilités et en parfaite conformité avec la légalité internationale. Pour sa part, l'Etat du Qatar a exprimé son soutien à la décision du Maroc d'agir pour mettre fin à l'impasse provoquée par le blocage de la circulation au passage d'El Guergarate par les milices du "polisario". Le ministère qatari des Affaires étrangères a exprimé, dans un communiqué, "la profonde préoccupation de l'Etat du Qatar face à la perturbation des mouvements civils et commerciaux au poste frontière d'El Guergarate, situé entre le Maroc et la Mauritanie". Le ministère des Affaires étrangères du Qatar a renouvelé sa position ferme sur le règlement des différends par le dialogue, la diplomatie et les moyens pacifiques, soulignant la nécessité du respect de la souveraineté des États. Quant au Sultanat d'Oman, il a affirmé son appui au Royaume du Maroc frère en ce qui concerne les mesures qu'il a prises en vue de préserver sa sécurité et sa souveraineté et garantir le maintien de la liberté de circulation civile et commerciale dans la zone tampon de Guergarate. Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères du Sultanat a noté que le pays réitère son soutien aux efforts déployés par les Nations Unies pour instaurer la paix et la stabilité dans cette région.