Le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances et de compassion aux membres de la famille de feu Lahbib Herrass, le fonctionnaire qui a été victime d'un acte criminel abject lors de l'accomplissement de son devoir professionnel à la prison locale de Tiflet 2. La famille du gardien de prison séquestré puis tué par un détenu récemment incarcéré pour son appartenance à une «cellule terroriste», a eu une lettre royale. Dans son message, le souverain dit avoir appris avec une "profonde affliction et une forte indignation la nouvelle tragique de la mort du défunt Lahbib Herrass lors de l'accomplissement de son devoir professionnel à la prison locale de Tiflet 2". En cette douloureuse circonstance, le monarque exprime, aux membres de la famille du regretté et à travers eux à leurs proches, à l'ensemble de ses collègues et à sa grande famille à la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion, ses vives condoléances et ses sincères sentiments de compassion, implorant le Tout-Puissant de leur accorder patience et réconfort. Le souverain condamne cet acte criminel abject dont a été victime ce fonctionnaire innocent, affirmant que le défunt est connu pour son sérieux, son sens de responsabilité, son abnégation et dévouement, ce qui lui a valu le respect de ses collègues et responsables. Le roi Mohammed VI salue, à cette occasion, les grands sacrifices consentis par les fonctionnaires et membres des différents services, ainsi que les forces sécuritaires pour accomplir leur devoir professionnel, national et humain consistant à préserver la sûreté et la sécurité de la patrie et des citoyens. Le détenu de la prison de Tiflet a «séquestré un employé dans sa cellule et l'a agressé à l'aide d'un objet en fer», selon un communiqué du procureur. «Une brigade d'intervention rapide est intervenue pour libérer l'employé, aussitôt évacué à l'hôpital où il a succombé à ses blessures», avait affirmé la même source. Trois autres employés ont été blessés lors de cette intervention. Le parquet général a «ordonné à la police judiciaire l'ouverture d'une enquête minutieuse pour déterminer la responsabilité juridique», selon le communiqué. Le détenu faisait partie d'une cellule affiliée au groupe djihadiste Etat islamique (EI) démantelée le 10 septembre près de Rabat.