Nizar Baraka, secrétaire général du Parti de l'Istiqlal, a critiqué la façon dont le gouvernement gère la pandémie du Coronavirus, affirmant « qu'elle était caractérisée par l'improvisation et le manque de coordination, qu'elle n'avait pas suivi le rythme des directives royales incluses dans le dernier discours du Trône, et qu'elle avait conduit à une diminution du niveau de confiance des citoyens ». « Malgré la gravité de la situation, les mesures prises par le gouvernement pour face à la pandémie reposaient, malheureusement, sur l'improvisation, l'hésitation, le manque de coordination, la multitude d'interventions et de décideurs, et de perte de temps et de ressources matérielles, avec peu d'efficacité », indique M. Baraka. M. Nizar Baraka a confirmé que la confiance des citoyens, qui a émergé après l'intervention du Roi au début de la propagation de la pandémie, a maintenant diminué à cause de la politique gouvernementale, et la peur de l'avenir s'est répandue parmi les citoyens de toutes les classes et les acteurs économiques. Le Secrétaire général du PI a estimé que la baisse du niveau de confiance des citoyens « aura un impact important sur la gestion de la crise qui va s'approfondir, car au lieu de tout rassembler, le gouvernement crée des déséquilibres au sein de la société », soulignant les réactions des cadres de la santé qui critiquent la politique adoptée, et estiment qu'elle ne pourra pas fournir la protection nécessaire aux citoyens. M. Nizar Baraka a ajouté que l'équilibre entre la protection de la vie des citoyens et la préservation de leur santé d'une part, et la protection de la vie économique d'autre part, est une équation difficile, et « s'il y a un effort concerté des secteurs public et privé, et une définition des priorités, cela contribuera à relever ce défi et à sortir avec moins de dégâts de cette crise ».