Le Maroc occupe la première place en Afrique du Nord par la qualité de ses infrastructures et la 3ème en Afrique, selon le tout récent classement du Forum économique mondial (WEF) sur la compétitivité dans le monde. C'est dans le domaine ferroviaire où le royaume occupe le haut du podium en Afrique, grâce à des infrastructures modernes et performantes, selon le rapport du WEF, qui intègre le paramètre relatif aux infrastructures comme étant l'un des «12 piliers» de la compétitivité des pays ciblés. Le Maroc devance par le niveau de ses infrastructures ferroviaires l'Afrique du Sud, (3ème), la Tunisie (5è) et la l'Algérie (9 ème ) au niveau africain . Dans le classement mondial concernant ce secteur, le Maroc se positionne 34 ème. De façon générale, le Maroc (55ème dans le monde) est désigné meilleur pays en Afrique du Nord par le niveau d'infrastructures globales. Dans ce registre, il s'adjuge la 3ème place en Afrique, derrière l'Ile Maurice (53è mondial) et les Seychelles (54 è mondial), ainsi que la sixième dans le monde arabe. Les cinq pays qui devancent le Maroc, dans le monde arabe concernant le niveau des infrastructures de façon globale sont: Les Emirats arabes Unis ( 3è dans le monde), le Qatar, l'Arabie Saoudite , Bahreïn, et Oman. Dans cette évaluation globale des infrastructures, tous secteurs confondus, le Maroc occupe la 55 place dans le monde , soit le premier en Afrique du Nord , loin devant la Tunisie (79 è) et l'Egypte (100è), et l'Algérie (106 è), selon WEF . Les 12 paramètres retenus pour juger de la compétitivité d'un pays sont : les institutions, l'environnement macro-économique, la santé, l'enseignement supérieur, l'efficacité des marchés des biens , le marché du travail, le marché financier , l'appropriation technologique, la taille du marché, la sophistication des entreprises et l'innovation. L'étude concernant le volet infrastructures porte notamment sur le niveau des équipements dans les domaines des transports routiers, ferroviaires, routiers , autoroutiers ,ferroviaires, aéroportuaires en plus de la qualité des infrastructures énergétiques et de télécommunications.