Les perspectives prometteuses du partenariat économique maroco-brésilien ont été mises en avant, mercredi, lors d'un webinaire organisé à Brasilia par la Chambre de commerce arabo-brésilienne. L'ambassadeur du Maroc au Brésil, Nabil Adghoghi a souligné que la hausse soutenue des exportations brésiliennes vers les pays arabes exige une plus grande connectivité logistique, notant dans ce sens que le Port Tanger Med, fort d'une zone franche logistique de 400.000 m2 et des connexions avec 187 pays, est une plateforme parfaitement préparée pour le transbordement des exportations. Faisant observer que ces échanges concernent notamment, côté exportations marocaines, les engrais naturels et chimiques (80% du total exporté) et le sucre et le maïs, côté exportations brésiliennes, M. Adghoghi a souligné l'importance de diversifier les échanges commerciaux afin de tirer le meilleur des opportunités qui s'offrent aux deux pays. Dans ce sillage, l'ambassadeur du Maroc à Brasília a rappelé les différents accords signés entre le Maroc et le Brésil récemment, estimant qu'une fois entrés en vigueur, ils constitueront un cadre juridique actualisé et un système qui facilitera le commerce bilatéral. De son côté, l'ambassadeur du Brésil au Maroc, Julio Glinternick Bitelli, qui intervenait depuis Rabat, a, à son tour, mis en avant la nécessité de donner un nouvel élan au partenariat économique qui reste limité à certains secteurs d'activité économique. Il a ainsi relevé que le Maroc présente plusieurs opportunités, avec à titre d'exemple une cinquantaine d'accords de libre-échange, estimant que le Brésil doit mieux se positionner pour tirer parti de ces potentialités. Selon M. Bitelli, le Royaume connait également une véritable dynamique dans le sillage de l'élaboration du nouveau modèle de développement qui vise à franchir un nouveau palier en matière de croissance économique. L'ambassadeur du Brésil à Rabat a évoqué également les possibilités qui s'offriront après la crise du Covid-19, relevant que le Maroc a apporté une réponse « exemplaire » à la crise sanitaire du coronavirus.