La première réunion de l'année 2020 entre le ministère de l'Equipement, du Transport, de la Logistique et de l'Eau et les représentants des professionnels du transport routier s'est clôturée dans un climat favorable entre les deux parties. Le nombre des autorisations attribuées par la Commission des transports a atteint un total de 316, comportant les autorisations attribuées pour la première fois et les autorisations supplémentaires. Le nombre de sociétés autorisées pour la première fois s'élève à 23, alors que le nombre global d'autorisations attribuées pour la première fois a atteint 173, apprend-on du compte rendu d'une réunion entre le ministère de l'Equipement et les représentants des professionnels du transport routier. Il s'agit en effet de 8 autorisations attribuées à la 1ère catégorie, 46 à la 2ème catégorie, 98 à la 3ème catégorie relative au Transport Léger Spécial (TLS) et 21 autorisations à la 3ème catégorie relative aux véhicules de location pour le transport touristique de type TGR. D'autre part, le nombre de sociétés bénéficiaires d'autorisations supplémentaires a atteint 21, tandis que le nombre global d'autorisations supplémentaires attribuées a atteint 143, souligne un communiqué du ministère du Transport, précisant que 26 autorisations ont été attribuées à la 1ère catégorie, 23 à la 2ème catégorie, 79 à la 3ème catégorie relative au TLS et 15 autorisations attribuées à la 3ème catégorie relative aux véhicules de location pour le transport touristique de type TGR. Par ailleurs, les prochaines réunions entre le ministère de tutelle et les professionnels du transport routier devront porter sur la question de l'ouverture du secteur à de nouveaux entrants et sur le dossier de la formation des conducteurs qui sera désormais prioritaire. En effet, l'Etat a déjà réalisé le recensement de l'effectif des conducteurs impliqués dans ce processus qui avoisinent 175.000 bénéficiaires au titre de la période 2019-2020 ainsi que l'engagement des procédures juridiques nécessaires pour concrétiser l'engagement du ministère à raccourcir la période de formation. De plus, la décision relative à la réduction de la période de formation est effective depuis juillet 2019, laquelle précise que la période de formation initiale pour le transport de marchandises a été ramenée de 30 à 10 jours et pour le transport de personnes de 45 à 13 jours. L'Etat s'est également engagé à affecter les fonds nécessaires pour mener à bien ce processus sachant que cette opération nécessite une enveloppe globale de 257 MDH sur deux années, fait savoir les inspirations éco dans son édition du jour. A noter que c'est l'épineuse question du renouvellement du parc qui devra focaliser l'attention, dans les jours à venir, des partenaires sociaux. En effet, le nouveau délai qui a été accordé devra logiquement maximiser les chances d'aboutissement de cette initiative. Le dernier bilan montre que jusqu'à mi-septembre 2019, le coût financier des dossiers a atteint 250 MDH au moment où le nombre de dossiers relatifs au renouvellement du parc des camions et des autocars a atteint 700 dossiers dont 520 à Casablanca. De plus, le débat sectoriel devra également se concentrer sur le sujet du prix du gasoil, ses répercussions négatives et son impact sur la compétitivité des entreprises de transport.