Les progrès réalisés par le Royaume ces dernières vingt années ont été au centre des travaux de la 12ème édition de la Journée de la création d'entreprise, qui s'est tenue, samedi à l'Institut de France à Paris, à l'initiative de l'Association Maroc Entrepreneurs. La 12ème édition de la Journée de la création d'entreprise, organisée sous le thème «20 ans de progrès : quels défis pour le Maroc de demain ?», a réuni des institutionnels, des diplomates et des universitaires ainsi que des chefs d'entreprises et de start-up marocaines et françaises qui ont mis en lumière les défis que le Maroc est appelé à relever lors des prochaines années, notamment dans le sillage de la mise en place du nouveau modèle de développement voulu pour le Souverain. La présidente de l'Association Maroc entrepreneurs, Bouchra Bayed, a souligné que les débats planchent à cette occasion sur le bilan «très satisfaisant» des dernières 20 années de réalisations et transformations opérées par le Maroc, faisant observer que la vision du Monarque, à travers la mise en place de la la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD), vise entre autres, à améliorer le modèle de développement marocain en capitalisant sur les acquis avec l'implication et la contribution effective des Marocains du monde. Les tables rondes organisées à cette occasion ont donné la parole à Hassan Abouyoub, Ambassadeur du Royaume en Roumanie, Driss Guerraoui, président du Conseil de la concurrence, Abdesselam El Ftouh, directeur du pôle économique à la Fondation Hassan II pour les MRE, Wassim Biaz, directeur Pôle Banque des Marocains du Monde à la Banque Centrale Populaire, et à Jean-Pascal Darriet, président de la Chambre française de commerce et d'industrie au Maroc. Dans leurs interventions, les conférenciers se sont arrêtés sur les transformations économiques et sociales réalisées avec un focus particulier sur les étapes marquantes dudit processus, notamment le choix de l'alternance politique, la réconciliation des Marocains avec leur histoire à travers la création de l'Instance équité et réconciliation et la publication du bilan de 50 années d'indépendance pour faire le point sur les réalisations et les efforts à fournir. Les réflexions engagées depuis, à la faveur d'une forte volonté politique au plus haut de l'Etat marocain, ont donné lieu à des réformes audacieuses à tous les niveaux, ont-ils expliqué, notant que durant ces 20 années, le Maroc est parvenu à mettre en place les fondements d'un dialogue social et des réformes sociales importantes et à réaliser un développement économique «extraordinaire» . Toutefois, ils ont souligné qu'il y a encore des défis «colossaux» à relever pour préserver ces acquis lors des prochaines 20 années, notamment en ce qui concerne la généralisation de cette modernisation économique et sociale pour qu'elle puisse toucher toutes les régions et bénéficier à toutes les populations, la gouvernance économique, la durabilité et la soutenabilité de ces transformations. Les conférenciers ont par la même occasion mis en avant le rôle prépondérant et la contribution des Marocains du monde à cette dynamique, notant que la diaspora marocaine est appelée à s'impliquer davantage dans ce processus en mettant à profit son expérience et ses compétences acquises dans les pays d'accueil.