La justice allemande a mené une série de perquisitions au sein des locaux allemands de Mitsubishi, soupçonné d'avoir truqué ses moteurs diesel. Après Volkswagen, Audi, Daimler, Porsche, Opel ou encore Fiat Chrysler Automobiles (FCA), c'est Mitsubishi qui est aujourd'hui soupçonné de « fraude » sur les niveaux de pollution de moteurs diesel truqués, a annoncé le parquet de Francfort. « Il existe le soupçon » que des moteurs diesel installés dans « des voitures de la marque Mitsubishi » soient « équipés d'un logiciel » les faisant apparaître moins polluants lors de tests que dans la circulation réelle, a expliqué le parquet. L'enquête vise « des responsables d'un groupe automobile international », « de deux équipementiers internationaux » et « d'une société commerciale », a-t-il précisé. Pour sa part, un Porte-parole de Mitsubishi Motors au Japon a confirmé que le distributeur du groupe en Allemagne, ainsi que son site européen de recherche-développement, également implanté outre-Rhin, avaient fait l'objet d' »inspections » par la justice allemande. Les perquisitions, qui visaient « des locaux commerciaux », ont eu lieu notamment en Hesse, en Bavière et en Basse-Saxe et concernaient spécifiquement des moteurs diesel 1,6 et 2,2 litres certifiés selon les normes Euro 5 et Euro 6.