Les électeurs centrafricains ont commencé mercredi à voter pour une élection présidentielle et législative, censée, selon les observateurs, mettre fin à trois ans de violences inter-communautaires. Parmi les 30 candidats à l'élection présidentielle, figurent les anciens Premiers ministres Anicet-Georges Dologuélé (1999-2001), soutenu par le parti de l'ex-président, François Bozizé, et Martin Ziguélé (2001-2003), en plus de de l'ancien ministre des Affaires étrangères, Karim Meckassoua et Bilal Désiré Nzanga-Kolingba, fils d'un ancien président centrafricain. Plusieurs fois reportées, les élections présidentielle et législative Centrafricaines, initialement prévues pour dimanche dernier, ont également été repoussées à mercredi, en raison, assure-t-on, d'un problème d'acheminement des urnes et de formation des assesseurs. Majoritairement chrétienne, la République centrafricaine a sombré dans la violence après le renversement de l'ancien Président François Bozizé et la prise du pouvoir en 2013, par un groupe de rebelles musulmans, appelé Séléka, rappelle-t-on.