Le Secrétaire Général des Nations unies, Antonio Guterres, a réaffirmé, dans son dernier rapport au Conseil de Sécurité, les paramètres de la solution politique au différent régional sur le Sahara marocain. Dans les recommandations du rapport, M. Guterres fait part de sa conviction qu'une solution à la question du Sahara est possible, tout en affirmant qu'une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, sur la base des Résolutions 2440 et 2468, nécessitera l'engagement ferme de l'ensemble des parties, jusqu'à l'aboutissement du processus politique. Le Secrétaire général s'est ainsi félicité des efforts de son ancien Envoyé personnel, Horst Kohler, qui a réussi à relancer le processus politique et à instaurer une dynamique qui a permis d'atteindre un nouveau momentum, notamment à travers l'organisation de deux tables-rondes qui ont réuni les parties au différend, à savoir le Maroc, l'Algérie, la Mauritanie et le "polisario". M. Guterres a affirmé que la participation de ces quatre parties était indispensable à la poursuite du processus politique et au maintien du momentum actuel, dans l'attente de la nomination d'un nouvel Envoyé Personnel. Il convient de rappeler que les Résolutions 2440 et 2468 ont consacré le rôle de l'Algérie en tant que principale partie au différend régional sur le Sahara marocain, en ce sens qu'elle a été citée cinq fois dans cette dernière Résolution, au même titre que le Maroc. A travers ces deux résolutions, le Conseil avait défini les contours de la solution politique, en ce qu'elle doit être réaliste, pragmatique, durable et de compromis. Ce qui est l'incarnation même de l'initiative marocaine d'autonomie.