Le ministère de la Culture et de la Communication et la Fédération des Industries Culturelles et Créatives (FICC) de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) organisent, les 4 et 5 octobre à Rabat, les premières assises des industries culturelles et créatives. S'exprimant lors de l'ouverture des premières assises des industries culturelles et créatives, Neila Tazi, présidente de la Fédération des Industries Culturelles et Créatives (FICC) de la CGEM, a resalué le choix des organisateurs de choisir Rabat comme la ville où ces assises culturelles se tiennent pour la première fois étant donné que c'est une ville qui ambitionne de devenir le phare de l'Afrique et qui abrite en ce moment même sa première Biennale des Arts qui connait déjà un immense succès. Pour elle, ces assises témoignent de la détermination de notre pays d'inscrire les arts et la culture, et au-delà, le capital humain, dans une nouvelle trajectoire, celle d'un modèle de développement où la culture devra évidemment prendre toute sa place. Cet événement devrait donc, selon la présidente de la FICC, « poser les fondations d'une nouvelle dynamique basée sur les synergies et l'efficacité, une dynamique dont les maîtres mots seront, comme le souligne Sa Majesté dans son discours du Trône « essor » et « responsabilité ». « L'économie de la culture est non seulement une réalité, mais surtout, une chance. Des territoires, comme Bilbao, Essaouira, Avigon, des pays comme la Croatie ont retrouvé une vitalité portée par une communauté artistique bouillonnante et créative. Des investisseurs comme ceux derrière les plateformes, Netflix, Deezer ou encore Spotify ont bien compris la force de cette économie de la culture, et en donnent la leçon au monde entier », a-t-elle précisé tout en faisant savoir que la culture est un « enjeu transversal ». A noter que ces assises interviennent dans le cadre de la dynamique impulsée par la vision royale relative à la valorisation de la culture et de l'art en tant que supports et leviers du développement économique, social et sociétal ainsi que du rayonnement culturel de notre pays. Au cours de ces deux jours, hommes politiques et acteurs de la culture se réuniront à l'occasion de plusieurs panels pour discuter de la diversité culturelle, créative et artistique au Maroc.