Justice a été faite pour Benaïssa Aït Eljid. Les 4 militants péjdistes impliqués dans le meurtre de l'étudiant gauchiste ont été condamnés à entre 3 mois et 3 ans de prison par la Cour d'Appel de Fès, ce lundi. Hamieddine craindrait un verdict à son encontre, le privant de liberté lui aussi, vu son implication dans ce meurtre sordide. Selon des sources avérées de barlamane.com/fr, la plus lourde peine, soit 3 ans de prison ferme, a été prononcée pour Taoufik El Gadi, professeur universitaire à Settat ainsi qu'Abdelouahed Kerioul, directeur d'un établissement scolaire privé à Rabat pour « participation à un homicide volontaire ». Abdelkabir Laâjili, fonctionnaire à l'ONEE de Fès, lui, a écopé de 3 mois de prison ferme pour «coups et blessures à l'arme blanche». Rappelons que la famille de Benaïssa Aït Eljid a porté plainte contre Abdelali Hamieddine, dirigeant du PJD, pour son implication directe dans le meurte de l'étudiant gauchiste, dans un crime poussé par des motivations islamistes radicales, alors qu'il appartenait à un mouvement étudiant islamiste. Suite à cette sentence, les sources debarlamane.com/frrapportent également que ce dernier est dans un état de peur constante, craignant de payer pour le crime qu'il a commis. Rappelons également que l'étudiant Benaïssa Aït Eljid avait été froidement assassiné par un groupe d'étudiants islamistes. Parmi eux figurait Abdelali Hamieddine qui était étudiant à la même époque et résident à la cité universitaire de Dhar Mehraz, à Fès. Ce dernier appartenait à un mouvement estudiantin islamiste. Ait El Jid et El Khammar ont été interceptés par le groupe de criminels alors qu'ils étaient à bord d'un taxi. Le groupe les a violemment agressés, tuant l'un et blessant gravement l'autre. La Cour d'appel de Fès a décidé, en décembre 2018, de revenir sur ce dossier clos depuis 25 ans. Et ce, à la lumière d'éléments nouveaux révélés par Haddioui El Khammar, témoin de l'assassinat.