7 personnes ont trouvé la mort et des dégâts matériels denses ont été enregistrés suite à des inondations dans le Douar Tizert, province de Taroudant. Les eaux se sont déchaînées sur un terrain de football, qui a été bâti sur le lit d'une fleuve, dit desséché, avec l'assentiment des autorités locales. Les pluies diluviennes et les orages qui ont frappé la province de Taroudant ont provoqué de graves crues qui ont tout emporté sur leur passage à Taliouine et à Douar Iligh Idawzkri. Ce drame mortel a eu lieu sur un lit de fleuve sur lequel les autorités ont laissé bâtir un terrain de football, où les habitants assistaient à un match de football opposant une équipe du Douar à une équipe d'un Douar voisin dans le cadre d'un tournoi local. Cette fois-ci, les secours ont été envoyés d'urgence sur les lieux. Si les pertes humaines sont malheureusement définitives, les locaux attendent de voir comment les autorités locales et gouvernementales vont gérer cette catastrophe naturelle pour certains douars et celle du terrain qui est le fait d'actions et de décisions humaines. La toile est sous le choc des images saisissantes des dégâts provoquées par ces inodations. Elle se demande si une loi existe interdisant de construire sur le lit d'un fleuve, desséché soit-il ? En l'absence d'une telle loi, le bon sens, notamment dans une région sujette aux crues et aux inondations comme dans le Haouz impose que le ministère de tutelle se presse pour présenter des solutions à ces drames qui se suivent et qui provoquent des pertes humaines considérables et des dégâts matériels importants. Aujourd'hui, les yeux sont braqués sur Abdelkader Amara, ministre de l'Equipement, du Transport, de la Logistique et de l'Eau, et sur Mohamed Najib Boulif, secrétaire d'Etat chargé du Transport. Il faut absolument que ces deux responsables s'activent pour trouver des solutions palpables qui seraient en mesure de gérer cette situation de crise, une situation qui, malheureusement, se répète chaque année lors de la saison d'été qui correspond aux crues et aux pluies diluviennes. Les citoyens sont aujourd'hui impatients, plus que jamais, de sentir la présence de ces décideurs dans les lieux de ces drames répétitifs.