5 pays africains ont été invités au sommet du G7 de Biarritz. Il s'agit de l'Egypte, l'Afrique du Sud, le Rwanda, le Sénégal et le Burkina Faso, qui président respectivement le Nepad et le G5 Sahel. Plusieurs thèmes qui concernent l'Afrique seront abordés durant ce sommet à savoir l'insécurité au Sahel et la lutte contre les inégalités. La France, qui assure la présidence du Groupe des sept cette année, a affirmé précédemment avoir organisé cette édition autour d'un objectif central qui est la lutte contre les inégalités. Un sujet qui concerne particulièrement le continent africain qui a été représenté par 5 pays, à savoir l'Egypte, l'Afrique du Sud, le Rwanda, le Sénégal et le Burkina Faso. Selon le ministère français des Affaires Etrangères, le partenariat avec l'Afrique est une des priorités de la présidence de la France au G7. L'objectif premier est de fortifier les liens du G7 avec les pays africains. En faisant front commun avec le G5 Sahel, le G7 espère trouver une solution pour la stabilité de la région, notamment concernant la lutte contre le terrorisme. Il faut savoir que le G5 Sahel a été créé pour lutter contre la menace terroriste qui progresse au Sahel. La Mauritanie, le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Tchad ont mis en place un instrument de coopération militaire et de développement. D'ailleurs, Emmanuel Macron veut faire appel à plus d'acteurs, lors du sommet du G7, pour servir d'appui à la coopération militaire dans cette région et y financer des projets de développement. Afin de mieux coordonner les aides internationales dans cette partie de l'Afrique, minée par les conflits intercommunautaires, Macron espère convaincre le Japon et le Canada de rejoindre l'Alliance Sahel, créée par Paris et Berlin en 2017 pour financer les projets de développement et mieux coordonner les aides internationales dans cette zone surtout qu'aujourd'hui, le G5 Sahel peine à gagner en efficacité. D'ailleurs, les dernières attaques à Burkina Faso sont une provocation des groupes jihadistes à l'encontre de la force conjointe du G5 Sahel. Pour Lori-Anne Theroux-Benoni, directrice et chercheure principale au bureau de l'Institut d'Etudes de Sécurité (ISS) à Dakar, le volet militaire du G5 Sahel a été un échec. « Ce volet a surtout pris le dessus sur les différents autres axes de l'initiative régionale qui donnent la priorité au développement et la gouvernance », a-t-elle expliqué. « Il faut remettre les choses dans leur contexte. Cette force fait face à des problèmes de financement qui limitent ces actions. Il ne faut pas s'attendre à ce qu'elle règle seule le problème. L'outil militaire est juste censé apporter la sécurité dans les zones où le développement, la résilience, les infrastructures, la gouvernance doivent être renforcés« , a-t-elle ajouté. La France espère donc aider les forces armées des pays membres du G5 Sahel pour lutter contre le terrorisme en invitant le groupe des 7 à s‘impliquer dans cette opération. Reste à savoir si cette formule séduira le président Trump. Et de préciser que le sommet du G7 a lieu du 24 au 26 août 2019, en France à Biarritz. Il réunit les participants permanents du sommet du G7 2018, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, la France, l'Allemagne, l'Italie et le Japon. Les pays du G5 Sahel, le FMI, l'ONU et l'OCDE sont également représentés.