Le quotidien américain Wall Street Journal (WSJ) a révélé que l'administration américaine est opposée à l'indépendance du Sahara, dans son édition du 11 août. Depuis, les journaux internationaux reprennent l'information du très sérieux media et l'analysent comme la traduction de l'appui américain total au plan d'autonomie marocain. Les Etats-Unis "ont clairement fait savoir que Washington ne soutiendrait pas un plan visant à créer une nouvel Etat en Afrique", écrit, dans l'édition du 11 août, le journaliste qui s'est rendu dans la région. Dans son reportage, aussitôt repris par les médias aux quatre coins du monde, le journaliste américain cite des sources officielles marocaines et occidentales impliquées dans les négociations sur ce conflit, en rapportant que la Maison Blanche est opposée à l'indépendance de ce territoire. Aussitôt publié, l'article est repris par le média algérien TSA et Franceinfo, qui qualifie l'information de "bombe diplomatique" et relie cette parution aux gesticulations du polisario qui ont suivi, à propos de Guergarat, à l'adresse de l'ONU. Se faisant l'écho de l'article du WSJ, le site d'information australien Vibe Media revient sur les efforts importants consentis par le Maroc pour favoriser le développement de la région du Sahara à la faveur d'investissements considérables dans différents domaines, alors que le polisario, un "groupe marxiste lié au terrorisme régional", "continue de poser une sérieuse menace à la stabilité en Afrique du nord et dans le Sahel". Dans son article, "Vibe Media" jette la lumière sur la position des responsables occidentaux et marocains qui affirment qu'en privé les Etats-Unis "soutiennent le Maroc dans ses efforts pour trouver une issue définitive à ce conflit, qui n'a que trop duré sur la base d'une solution de compromis garantis par le Plan d'autonomie". Pour sa part, le journal tanzanien Daily News est lui aussi revenu sur l'article du WSJ qui rappelle que les dernières résolutions adoptées par le Conseil de sécurité consacrent l'Algérie en tant que partie principale au processus visant à trouver une solution politique, réaliste, pratique et durable à la question du Sahara et qui soit « basée sur le compromis ». La publication évoque également l'entretien du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita avec le WSJ, dans lequel il avait averti que mettre fin à la mission onusienne dans la région aura des conséquences catastrophiques sur la stabilité régionale.