Paru à l'origine dans The Wall Street Journal, l'article qui confirme le rejet de l'Administration américaine de l'option d'indépendance dans la résolution du conflit du Sahara a affolé le polisario. Le polisario bat de l'aile; il ne sait plus à quel saint se vouer. De plus en plus délaissé par ses traditionnels alliés en Afrique et en Amérique latine, en plus d'une vague de contestations en Algérie, des voix d'ONG l'appelant à quitter le sol algérien, le Front séparatiste semble désorienté. Même ses défenseurs américains ne réagissent plus en faveur de sa cause. @Alfudail and I wrote a letter to the @WSJ editors, correcting their prior article, which characterized Western Sahara as a likely foothold for ISIS.https://t.co/x9bBFbQcmN — Joey Huddleston (@joeyhuddleston) August 20, 2019 Ainsi en réaction à l'article du site australien Vibe Media relayant une publication du prestigieux quotidien américain The Wall Street Journal, qui a fait état du rejet des Etats-Unis de l'option de l'indépendance du Sahara occidental, le Polisario a dû faire appel à une de ses propres plumes, en la personne de Mohamed Kamal Fadel, le représentant du Front en Australie et Nouvelle Zélande, via une tribune pour répondre à l'article du journal américain. Fadel rejette dans son article ce qu'il considère comme de «fausses affirmations véhiculées par l'article de Dion Nissenbaum». L'auteur défend le droit des Sahraouis à «être autorisés à décider de leur avenir par référendum», faute de quoi la pseudo rasd brandit la menace de reprise des hostilités. Vibe Media, qui se fait l'écho d'un article paru sur les colonnes du quotidien The Wall Street Journal avait indiqué que l'administration américaine est convaincue que l'indépendance n'est pas une option pour le règlement du différend autour du Sahara marocain. Les responsables américains qui suivent de près les discussions autour de la question du Sahara marocain ont affirmé que les Etats-Unis « ont clairement fait savoir que Washington ne soutiendrait pas un plan visant à créer un nouvel Etat en Afrique », souligne le site australien. Lire aussi : Sahara marocain : coup de grâce de Trump au polisario et à son parrain Dans son article, Vibe Media jette la lumière sur la position des responsables occidentaux et marocains qui affirment qu'en privé les Etats-Unis « soutiennent le Maroc dans ses efforts pour trouver une issue définitive à ce conflit, qui n'a que trop duré sur la base d'une solution de compromis garantis par le Plan d'autonomie ». D'ailleurs, c'est ce soutien américain qui a encouragé le Maroc à revenir à la table des discussions et à relancer la dynamique des tables rondes engagée sous l'égide de l'ONU en présence du Maroc, de l'Algérie, de la Mauritanie et du Polisario. Cette dynamique, estime le site d'informations, a créé les conditions pour faire avancer le dossier, mais cette avancée pâtit aujourd'hui de la situation en Algérie et de la démission de l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU, Horst Köhler. Par ailleurs, le journal revient sur les efforts importants consentis par le Maroc pour favoriser le développement de la région du Sahara à la faveur d'investissements considérables dans différents domaines, alors que le Polisario, un « groupe marxiste lié au terrorisme régional », « continue de poser une sérieuse menace à la stabilité en Afrique du nord et dans le Sahel ». Dans un témoignage vidéo accompagnant son article, le journal retrace la genèse de ce mouvement séparatiste d'obédience marxiste ainsi que sur les menaces que pose le non règlement de la question du Sahara pour la paix et la stabilité. La situation sécuritaire dans la région rend le conflit une urgence à régler, estime à cet égard « Vibe Media », citant le quotidien américain.