L'ex-chef de la Garde présidentielle, le général-major Djamel Kehal Medjdoub, a été inculpé et placé sous contrôle judiciaire par le tribunal militaire de Blida, pour « négligence », et « infraction aux consignes militaires », inculpation retenue également contre quatre (4) de ses subordonnés, inculpés et maintenus en liberté provisoire, lit sur le site web algérien « elwatan.com ». Le vice-ministre algérien de la Défense nationale et chef d'état-major de l'Armée algérienne, le général de corps d'armée, Ahmed Gaïd Salah, avait, rappelle la même source, désigné, récemment, le tribunal militaire de Constantine pour juger les mis en cause, étant donné qu'il s'agit d'officiers et, de ce fait, ils ne peuvent être jugés dans la circonscription où ils ont exercé. « Elwatan.com », qui relève que l'affaire de la présumée attaque de la résidence d'Etat de Zéralda continue de faire tomber de hauts gradés de l'armée, rappelle qu'un jeune lieutenant a déjà été condamné à trois ans de prison, pour « infraction aux consignes militaires » et « gaspillage de munitions » L'affaire Zéralda remonte à la nuit du 16 juillet 2015, lorsqu'un jeune lieutenant de la Garde présidentielle, en faction à l'intérieur de la résidence d'Etat, avait créé l'alerte en vidant le chargeur de sa kalachnikov, au lever du jour, contre un intrus qui auraient tiré sur lui, thèse rejetée par le cercle présidentiel, qui pense qu'il ne peut s'agir que d' « un complot, une tentative d'assassinat et de coup d'Etat» contre le Président, rappelle-t-on.