Le Chef de gouvernement, Saâdeddine El Otmani, a présidé jeudi 23 mai à Rabat, la cérémonie de nomination des membres de la Commission nationale de coordination des mesures de lutte et de prévention contre la traite des êtres humains. En présence de ministres et de représentants des secteurs gouvernementaux, la cérémonie de nomination, a été l'occasion de rappeler le rôle de cette Commission nationale, qui constitue un nouveau pilier dans la construction des droits de l'Homme et des avancées démocratiques. Lors de cette cérémonie, le Chef de gouvernement a indiqué que la création de cette instance permettra de présenter des propositions en vue d'élaborer un plan national. elle a également pour but d'asseoir des mécanismes efficaces de lutte contre la traite des êtres humains. il a en outre affirmé que la création de cette commission, est l'aboutissement des efforts du Maroc dans la lutte contre ce phénomène et revêt comme objectif de consolider les droits humains et l'égalité entre les hommes et les femmes, conditions sine qua none à la notion de dignité humaine et à sa protection contre les abus. Le Premier ministre n'a pas manqué de rappeler que le Maroc accorde une grande attention à la lutte contre la traite des êtres humains à travers la ratification de plusieurs conventions internationales, telles que la Convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée et protocoles s'y rapportant, visant à prévenir, réprimer et punir la traite des êtres humains, spécifiquement celle des femmes et des enfants. El Othmani s'est, en outre, déclaré satisfait du développement remarquable du cadre réglementaire et législatif marocain en matière de traite des êtres humains au cours des dernières années. Pour rappel, la loi sur la lutte contre la traite des êtres humains a été adoptée en 2016. En 2018, un décret a été publié pour déterminer la composition de la Commission nationale chargée de coordonner les mesures de lutte contre la traite et la prévention des êtres humains ainsi que la manière dont cette commission devra être conduite. El Othmani s'est dit confiant que les compétences attribuées à cette comission lui permettront de soumettre des propositions de mécanismes associant prévention et sensibilisation, et d'outils de dissuasion et de protection, soulignant qu'elle constitue le meilleur cadre pour la réflexion collective sur le sujet. En clôture de son discours, le Chef du gouvernement a assuré aux membres de la Commission que le gouvernement ne ménagerait aucun effort pour les aider à mener à bien leurs tâches et à atteindre les objectifs fixés.