L'ONU a présenté hier mercredi son rapport mondial sur la mise en valeur des ressources en eau pour l'année 2019 intitulé « Ne laisser personne pour compte ». Ceci coïncide avec l'approche de la Journée mondiale de l'eau qui aura lieu le 22 mars. L'ONU dresse un bilan alarmant indiquant que plus de deux milliards de personnes vivent dans des pays soumis à un stress hydrique physique élevé. Certains pays maghrébins et/ou arabes devraient tirer la sonnette d'alarme, figurant dans la zone rouge ils enregistrent un taux de stress hydrique de plus de 70%. Parmi ces pays on retrouve l'Algérie, la Tunisie, l'Egypte, le Liban et l'Arabie Saoudite. En revanche, le Maroc échappe à la donne, et enregistre un taux compris entre 25% et 70%. L'Afrique du Nord peut s'accrocher à un brin d'optimisme vu que 91% du continent est couverte par des services élémentaires d'eau potable. Le rapport précise que le stress hydrique touche majoritairement et au niveau mondial la région arabe, ce qui s'explique notamment par la pénurie d'eau à l'échelle des individus qui continue de s'intensifier avec la croissance démographique et les changements climatiques. D'après le rapport de l'ONU, ces tendances ont concouru à l'appauvrissement des nappes phréatiques, à la perte des terres arables pour la production agricole, et au déplacement de personnes lorsque les ressources en eau étaient insuffisantes pour permettre la santé, le bien-être et les moyens de subsistance. Rappelons qu'en juin dernier, le Maroc a adopté le projet relatif au plan national de l'eau et dont l'objectif principal est d'éradiquer les problèmes dus à la pénurie de l'eau potable et les problèmes d'irrigation.