Sourire aux lèvres, torse bombé, Taoussi s'est présenté, tout feu tout flamme, à la conférence de presse, organisée, au Grand Stade de Marrakech, à deux jours de l'échéance fatidique du match retour contre le Mozambique. Sa conférence, il l'a voulait sereine, constructive et émettrice d'espoir, il a souligné qu'il y a «une forte volonté d'ouvrir une nouvelle page dans l'histoire de l'équipe nationale». D'après lui, le groupe constituant l'équipe sera choisi selon des critères démocratiques, dans ce sens que pour en faire partie, il faut de la discipline, de l'efficacité, des techniques intrinsèques et l'esprit d'équipe. Les deux compartiments offensif et défensif ont été prioritaires et ont été minutieusement travaillés pour réussir à atteindre l'équilibre, la synchronisation et la cohésion nécessaires. Il a, tout de même, souligné que le rendez-vous du 13 octobre n'est pas une sinécure, mais rien n'est impossible. De toute façon, dans le mental de Taoussi il n'y a que du positif : le moral du groupe est au beau fixe, le travail se fait dans «une atmosphère d'optimisme et dans un climat de respect et de discipline». Concernant les joueurs, il a fait savoir qu'il existe, entre eux, une émulation positive dans la limite de la sportivité, demandant plus d'efforts et plus de «sueur» et c'est ce dépassement qui conditionnera leur sélection, car jusqu'à la date de la conférence, la liste définitive des joueurs retenus n'a pas encore été établie. Pour ce qui est des nationaux et des internationaux, Taoussi affirme que tout Marocain a sa place dans l'équipe nationale, mais a tout de même précisé que, présentement, il ne peut faire appel à tous les «étrangers» et que l'ossature de l'équipe nationale sera constituée de joueurs évoluant dans le championnat national. Taoussi est conscient que le résultat du match aller 2-0 n'arrange pas les affaires du Maroc, mais il pense que si les Mambas l'ont fait chez eux pourquoi pas nous à Marrakech; c'est le rôle des joueurs qui doivent vraiment mouiller le maillot et y croire. Il ne demande qu'une très forte affluence et un grand soutien du public qui sera sûrement ravi de retrouver un «oueld el blad» sur le banc de coach. Croisons les doigts.