A Tétouan, trois trafiquants d'héroïne ont été arrêtés, la semaine dernière, par les éléments de la police judiciaire de la ville, apprend-on de sources judiciaires. Selon ces mêmes sources, plus de cinq cents grammes de cette drogue dure ont été saisis chez les trois mis en cause dont un faisait l'objet d'une note de recherche lancée contre lui à l'échelle nationale. Le point de départ de cette opération menée par les limiers de la brigade des stupéfiants auprès de la PJ de la ville contre les trafiquants de drogue dure était une information parvenue d'un indicateur. Elle faisait état qu'un trafiquant d'héroïne, surnommé «Kallali», écoulait sa marchandise au quartier Barbuo. Les éléments de ladite brigade ont, aussitôt, mené une surveillance très serrée dans les quatre coins du quartier précité. Une initiative qui a abouti au bout de deux jours. Le premier mis en cause est tombé dans les filets de la police judiciaire. Selon les mêmes sources, ce trafiquant a été épinglé alors qu'il était en possession de 43 grammes d'héroïne pure, ainsi que d'une petite balance électrique. Soumis aux interrogatoires, le mis en cause a balancé son fournisseur. Il s'agit d'un certain repris de justice surnommé «Al Habs» (La prison). Pour pouvoir l'arrêter, les enquêteurs étaient obligés de dresser une «souricière». A ce propos, ils ont demandé à «Kallali» de lui téléphoner et lui commander une quantité de drogue. Sur la route reliant Tétouan à Mdiq, le fournisseur est arrivé pour rencontrer son client. Seulement, il s'est retrouvé face-à-face avec les enquêteurs de la brigade soutenus par les éperviers. «Al Habs» qui était à bord d'une Hyundai conduite par une autre personne n'avait pas d'autre alternative que d'obéir aux ordres des limiers. La perquisition effectuée dans son appartement sis à Capo Negro a été soldée par la saisie de plus de cinq cents grammes d'héroïne dissimulés dans son téléviseur. Une petite balance électrique a également été saisie chez lui avant d'être conduit au commissariat de police en compagnie de son chauffeur. Après avoir été interrogés, les trois mis en cause ont été traduits devant la Chambre correctionnelle près le tribunal de première instance de Tétouan.