Comparativement à une campagne normale, le déficit pluviométrique atteint 29%. Trois principales étapes caractérisent la campagne agricole arrêtée au 10 février. L'état d'avancement de la campagne agricole arrêté au 10 février met en avant un niveau de cumul pluviométrique moyen de l'ordre de 156mm. En comparaison avec une année où les précipitations atteignent un niveau normal, le déficit est patent. Il est de l'ordre de 29%. Les experts du ministère de l'Agriculture déclinent le régime pluviométrique en vigueur en trois grandes phases. La première, allant de la première décade du mois de septembre au début de la deuxième décade de décembre 2001, a été marquée par la sécheresse. Au 10 décembre, le cumul des précipitations n'a guère dépassé 56mm. L'équivalent de la moitié du cumul récupéré dans un cas jugé normal. Seul l'Oriental a pu échapper à cette situation qui a frappé de plein fouet l'ensemble des régions du pays. La deuxième phase s'étale sur les deux dernières décades de décembre 2001. Elle a donné de l'espoir aux agriculteurs puisqu'elle a été caractérisée par des précipitations non seulement importantes mais généralisées. Cette étape importante a ainsi permis, ne serait-ce qu'en partie, de «rattraper le déficit pluviométrique avec des impacts très positifs sur le secteur agricole». Le résultat fut palpable notamment en matière d'amélioration des retenus des barrages, d'accélération du rythme d'installation des cultures d'automne et de démarrage de la végétation naturelle des parcours, assure-t-on au ministère concerné. La troisième et dernière phase dure depuis le 27 décembre, soit depuis 46 jours. La sécheresse est son fait marquant. Une quasi-absence pour ne pas absence totale des précipitations couplée à une forte amplitude thermique et de gelée dans les zones intérieures. Le bilan est, on ne peut plus négatif. Même avec une phase intermédiaire satisfaisante, le niveau moyen des pluviométries a généré un ralentissement de la croissance végétative.